Algérie

Le marché pétrolier a gagné 5% en juillet



Tel que le reflétaient les deux dernières séances de la semaine sur les marchés mondiaux, le pétrole a alterné entre le franchement encourageant et l'inquiétant durant le mois de juillet, même si, à l'arrivée, le Brent a grappillé, sur l'ensemble du mois, 5% par rapport à juin.Soumis à de fortes incertitudes, en raison notamment de la pandémie de coronavirus, donc sur la demande, le pétrole a bouclé la séance de vendredi à un niveau autrement plus correct après la troublante séance de jeudi, rudement inquiétante du fait d'une somme d'interrogations quant à la demande et au retour à des niveaux de production plutôt élevés, que certains analystes jugent prématurés eu égard à la conjoncture, de la part des signataires de l'accord conclu dans le cadre de Opep+.
La séance de vendredi a été clôturée à 43,30 dollars par le baril de Brent, soit une hausse de 0,8% par rapport au prix de jeudi, alors que le baril de WTI s'est vendu à 40,27 dollars, soit 0,9% de mieux que son prix à l'issue de la tourmentée séance de jeudi. Les deux barils de référence ayant lâché près de 5% en cours de séance en raison, ont expliqué les spécialistes, des difficultés avérées de l'économie américaine que la nouvelle sortie du Président Donald Trump a alimentée avec une insinuation sur le report de la prochaine élection présidentielle US prévue en novembre. Il y avait, en effet, de quoi s'attendre à ce que le marché mondial du pétrole pâtisse, d'une part, du plongeon de l'économie américaine, désormais entériné par un historique -32,9% du PIB au second trimestre, selon une estimation de l'US Department of Commerce, et d'autre part, du retour de quantités de pétrole importantes sur le marché du fait que les coupes de production des pays engagés par l'accord Opep+ passent d'une réduction totale de la production de 9,6 millions de barils par jour (mb/j) à une coupe de 7,7 mb/j applicable depuis hier, samedi, jusqu'à fin décembre prochain. En attendant les nouvelles du front sanitaire, le pétrole poursuit donc son cours semé d'incertitudes qui, tout de même, ne l'ont pas empêché de gagner 5% en juillet en attendant de voir combien pèseront sur le marché les deux données fondamentales que sont la faible reprise de la demande et le retour d'une partie de la production de l'Opep+ et de l'Amérique du Nord.
M. Azedine


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