C'est le début de la régularisation de la situation des commerçants appelés à se soumettre à la réglementation à même de bénéficier des avantages accordés par la sécurité sociale, en plus d'éviter les tracasseries liées aux campagnes de répression des fraudes et de lutte contre le commerce informel.C'est ce qui ressort de la dernière opération menée par les services en charge de cette problématique et qui a abouti au recasement de 50 commerçants du quartier Saint Pierre, au niveau du marché couvert de Michelet, situé à la rue Khemisti, en plein coeur de la ville d'Oran. «Cette opération entre dans le cadre de la lutte contre le commerce informel», ont indiqué les services du commerce de la wilaya d'Oran, soulignant que «les bénéficiaires desdits boxes ont, durant plus de 20 ans, exercé l'activité commerciale en transgression de la réglementation, avant que leur situation ne soit définitivement réglée et réglementée par les dernières facilitations leur ayant été accordées par les dispositions entrant dans le cadre de la relance du secteur, sur des bases saines». De ce fait, le marché informel de Saint-Pierre sera démantelé sans pour autant faire appel aux forces de l'ordre. Plus d'un «commerçant» estime que «la réglementation du marché tombe à point nommé», expliquant qu'«elle permet aux commerçants concernés de bénéficier pleinement de leurs droits, à savoir le droit à un box respectable, de commercer en toute liberté, de bénéficier de la couverture sociale». Il aura fallu, selon les services municipaux, un travail «titanesque» mené par la municipalité, d'Oran ayant, des mois durant, mené plusieurs campagnes de sensibilisation auprès de ces désormais ex- vendeurs à la «sauvette» afin de les inviter à régulariser leur situation administrative. D'ailleurs, l'opération du recasement a été effectuée par les services du secteur urbain El Emir du centre-ville, rattaché à la commune d'Oran. Outre la «libération» de la rue Saint Pierre, les habitants de ce quartiers sont soulagés par la fin des «brouhahas» empoisonnant leur quotidien, aussi bien durant la journée que la nuit, en plus des rixes et des altercations, blasphèmes et autres véhémences et obscénités endurés pendant plus de 20 ans.
À cela s'ajoutent les monticules des déchets et des cartons et autres emballages laissés sur place par ces commerçants de circonstance, outre les odeurs nauséabondes.
Si les services municipaux estiment «avoir réussi» leur coup, en ramenant ces commerçants à la raison, il en sera de même, ambitionnent-ils, des autres points noirs déparent l'esthétique de la ville. Cette régularisation aura des retombées financières positives pour l'APC.
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Posté Le : 01/09/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AIT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com