Algérie

Le marché en folie



Les écarts des prix donnent le tournis et pas uniquement en ce qui concerne les fruits et légumes.Un nombre important de commerçants n'a pas attendu le 10 janvier pour augmenter les prix des produits de large consommation. C'est à peine croyable pour les citoyens, notamment ceux qui touchent un salaire moyen. Sur les étals des marchés de la capitale de l'Est, les prix des fruits et légumes ont battu tous les records depuis le début du mois en cours. Une situation de malaise qui s'est installée, mettant le pouvoir d'achat des Algériens à rude épreuve. Selon des informations, les prix vont encore augmenter après le 10 janvier. Le contexte n'a pas manqué, pour ainsi dire, d'instaurer un sentiment d'appréhension chez les ménages qui se sont plaints de cet état de fait. Les citoyens sont très déçus et même au niveau des espaces où habituellement les prix sont abordables, il a été constaté une hausse vertigineuse. Les citoyens rencontrés hier matin au niveau des marchés de Boumezou et Messaoud Boudjriou (ex- Saint-Jean) sont particulièrement perplexes. Beaucoup ont quitté les lieux sans rien acheter et préfèreront aller voir ailleurs. Peut-être qu'au niveau des marchands ambulants, les consommateurs pourraient trouver leur compte.
Les conséquences de la loi de finances 2018 n'ont pas tardé à se faire sentir. Les écarts des prix donnent le tournis et pas uniquement en ce qui concerne les fruits et légumes. Le transport a presque doublé depuis le 1er janvier, les produits vestimentaires aussi et on annonce une augmentation des factures d'électricité, d'eau et de téléphone. Et pas que ça, sans omettre de parler des prix du carburant, les consultations médicales et les soins dentaires connaîtront une hausse, en revanche les salaires devront rester au même niveau. C'est la classe moyenne qui ressentira amèrement le changement passer de son statut vers la classe pauvre. Que dire de ce que vont subir les plus démunis'
La valeur du dinar reste au plus bas et il n'est plus question de vouloir espérer que la situation s'améliore. C'est autour de cette sentence imposée, semble-t-il par la chute du prix du pétrole que les Algériens doivent jouer leur survie dans un malaise social et le stress de comment finir la journée et non plus le mois. Désormais, une bonne partie des Algériens doit souffrir, afin de subvenir à ses besoins les plus élémentaires. Pourtant, le pays souligne un père de famille à la retraite, «regorge de richesses infinies et illimitées. Une bande côtière de 1 200 km; Un Sahara plein de ressources de toutes sortes, pétrole, gaz, or, uranium et fer, sans compter les plus grandes réserves d'eau souterraines dans le monde, des forêts, du soleil, des plaines, des montagnes... et du vent pour l'énergie éolienne. De toutes ces richesses, nous n'avons vu que du vent»!


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