Algérie

Le marché des "cours de soutien" a la vie dure



Le marché des

Les cours de soutien, qui ciblent tout particulièrement les élèves des classes d'examen, notamment les candidats au BEM et au baccalauréat fixés au 7 et au 12 juin 2016, continuent bon an mal an, et les enseignants qui s'y adonnent utilisent tous les moyens à leur portée. Certains le font dans leur propre logement, d'autres dans des garages de fortune et autres locaux plus ou moins insalubres, sachant qu'il n'existe toujours pas une réglementation qui codifie cette activité marginale. Le constat d'impuissance a été fait par le ministère de l'Education nationale pour contenir un tel phénomène, observé autour des années 2 000, et l'argument a consisté à dire que le secteur de l'éducation ne peut se substituer aux services d'ordre, seuls habilités à procéder à une interpellation éventuelle, pour manquement aux commodités et au dispositif de sécurité obligatoires en la circonstance. Elèves et familles se résignent à payer ces «cours de soutien» avec des sommes pouvant atteindre 3000 DA par élève, surtout que les «professeurs» imposent une «épée de Damoclès» pour convaincre les récalcitrants et les «punir» au cas où ils s'obstineraient à refuser ce passage obligé pour décrocher la bonne note!




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