Algérie

Le marché demeure étroitement dépendant des importations



Dans le sillage des mesures incitatives prévues pour l'encouragement de l'intégration de la production locale en substitution à  la poudre importée, le ministère de tutelle compte augmenter la subvention accordée aux laiteries à  l'intégration de 4DA/litre actuellement à  7,5 DA, une mesure qui est prise dans le but de «porter la couverture des besoins par la production locale de 50% à  75% à  moyen terme», est-il mentionné dans la feuille de route conçue par le département de l'agriculture. Les subventions allouées à  la filière lait à  tous les niveaux l'année dernière ont atteint les 12 milliards de dinars. Cependant, le volume global des subventions agricoles, selon le premier responsable du secteur, est estimé à  10% du budget de l'Etat. Si l'on tient compte de la filière laitière seulement, l'évolution de la production agricole évolue à  un rythme mitigé. En effet, l'année 2009 a été caractérisée par une diminution conséquente des importations en produits laitiers en se stabilisant à  quelque 860 millions de dollars, soit un recul de près de 400 millions de dollars par rapport à  l'année d'avant où les importations en poudre de lait et autres produits dérivés ont dépassé le cap des 1,2 milliard de dollars. Mais, la facture des importations en produits laitiers s'apprête à  enregistrer un nouveau rebondissement cette année 2010, selon les prévisions du ministère de l'Agriculture, qui imputent cette hausse à  la flambée des cours sur le marché international. Cette évolution en dents de scie reflète aisément la vulnérabilité et les contrastes qui caractérisent le secteur agricole en dépit de toutes les mesures qui ont été prises à  cet effet.

 


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