Algérie

Le marché, couvert à 53% de ses besoins



Le marché du médicament local a réussi son pari. Il arrive à couvrir plus de la moitié desbesoins nationaux. Le ministre de la Santé a révélé, que sans la production locale, la facture de l'importation serait de 5 milliards de dollars.Le marché du médicament local a réussi son pari. Il arrive à couvrir plus de la moitié desbesoins nationaux. Le ministre de la Santé a révélé, que sans la production locale, la facture de l'importation serait de 5 milliards de dollars.
C'est un bond en avant pour l'industrie pharmaceutique algérienne,qui arrive à enregistrer 53% desbesoins nationaux. C'est ce qu'a indiquéMohhtar Hazebellaoui, dans une interventionà l'endroit des opérateurs du secteurpharmaceutique, en faisant valoir "la politiqued'encouragement de l'Etat aux investisseurs nationaux". "Nous avons 354 projetsnouveaux dont 92 seront opérationnels prochainement dans l'industrie du médicament local".
Selon le ministre, "ce bilanest rassurant, du fait que nous avons économisé3 milliards de dollars de la facture desimportations" , ajoutant que "si nous n'avons pas boosté la production locale,nous aurions obtenu une facture de plus de5 milliards de dinars". La multiplication des laboratoires algériens et l'interdictiond'importer les produits fabriqués localement,ont été pour beaucoup dans cetteétape de la croissance du secteur. Les opérateursde l'UNOP (Union nationale desopérateurs en pharmacie), estiment être rassuréspar les "nouvelles dispositions de
facilités propres à la création de nouveauxlaboratoires", afin d'étoffer le tissu industrielalgérien. Le président de l'UNOP,abdelwahed Kerra,r a quant à lui, mis enavant "le défi relevé par les industriels dusecteur qui ont contribué à 17% de croissance,ce qu'aucun secteur n'a pu obteniren ces années". Il souligne que "la prochaineétape serait d'arriver à 70% de couverturedu marché national", et qui seraatteint avec la volonté de l'Etat pour arriverà une production de qualité. La nomenclatureriche de 2.500 produits actuels pour toutes les classes thérapeutiques, est l'indicequi conforte que "l'Algérie ne veutplus être un dépotoir pour les laboratoiresétrangers". Pour preuve, le chantage exercé par les lobbies pharmaceutiques internationaux n'est pas sans liens étroits sur les pénuries qui ont affecté le marché, depuis des mois. Ces derniers,
qui veulent créer un rapport de dépendance, ne souhaiteraient pas un "investissement local fort". Mais sans compter avec la nouvelle loi sur la santé qui met en exergue "la stratégie de déploiement de l'industrie pharmaceutique locale". Un premier signe est révélateur surl'exportation du générique algérien par 10 laboratoires nationaux, et ceux qui ont conclu des partenariats avec de grandsgroupes. Ces derniers sont arrivés même à se positionner sur le marché africain, comme étape décisive à se faire connaître. D'autres projets naissants s'attaquent aux équipements médicaux qui veulent aussi en découdre avec le tout import qui coûte énormément à l'Etat.
C'est un bond en avant pour l'industrie pharmaceutique algérienne,qui arrive à enregistrer 53% desbesoins nationaux. C'est ce qu'a indiquéMohhtar Hazebellaoui, dans une interventionà l'endroit des opérateurs du secteurpharmaceutique, en faisant valoir "la politiqued'encouragement de l'Etat aux investisseurs nationaux". "Nous avons 354 projetsnouveaux dont 92 seront opérationnels prochainement dans l'industrie du médicament local".
Selon le ministre, "ce bilanest rassurant, du fait que nous avons économisé3 milliards de dollars de la facture desimportations" , ajoutant que "si nous n'avons pas boosté la production locale,nous aurions obtenu une facture de plus de5 milliards de dinars". La multiplication des laboratoires algériens et l'interdictiond'importer les produits fabriqués localement,ont été pour beaucoup dans cetteétape de la croissance du secteur. Les opérateursde l'UNOP (Union nationale desopérateurs en pharmacie), estiment être rassuréspar les "nouvelles dispositions de
facilités propres à la création de nouveauxlaboratoires", afin d'étoffer le tissu industrielalgérien. Le président de l'UNOP,abdelwahed Kerra,r a quant à lui, mis enavant "le défi relevé par les industriels dusecteur qui ont contribué à 17% de croissance,ce qu'aucun secteur n'a pu obteniren ces années". Il souligne que "la prochaineétape serait d'arriver à 70% de couverturedu marché national", et qui seraatteint avec la volonté de l'Etat pour arriverà une production de qualité. La nomenclatureriche de 2.500 produits actuels pour toutes les classes thérapeutiques, est l'indicequi conforte que "l'Algérie ne veutplus être un dépotoir pour les laboratoiresétrangers". Pour preuve, le chantage exercé par les lobbies pharmaceutiques internationaux n'est pas sans liens étroits sur les pénuries qui ont affecté le marché, depuis des mois. Ces derniers,
qui veulent créer un rapport de dépendance, ne souhaiteraient pas un "investissement local fort". Mais sans compter avec la nouvelle loi sur la santé qui met en exergue "la stratégie de déploiement de l'industrie pharmaceutique locale". Un premier signe est révélateur surl'exportation du générique algérien par 10 laboratoires nationaux, et ceux qui ont conclu des partenariats avec de grandsgroupes. Ces derniers sont arrivés même à se positionner sur le marché africain, comme étape décisive à se faire connaître. D'autres projets naissants s'attaquent aux équipements médicaux qui veulent aussi en découdre avec le tout import qui coûte énormément à l'Etat.


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