C’est ce qu’a déclaré, jeudi dernier à Washington, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, est-il rapporté par l’APS. S’exprimant dans le cadre d’une rencontre organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC) et l’ambassade d’Algérie à Washington, le ministre des Ressources en eau indique que les textes législatifs et réglementaires relatifs aux investissements étrangers, promulgués en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, n’entravent pas l’investissement en Algérie. En optant pour l’économie du marché, «nous avons ouvert les portes» et des «truands s’y sont introduits», a expliqué M. Sellal aux investisseurs américains. D’où la nécessité d’introduire les dispositions en question, a-t-il précisé sur sa lancée. Concernant le secteur de l’hydraulique, le ministre des Ressources en eau appelle les compagnies américaines à s’engager davantage aux côtés des entreprises algériennes, publiques ou privées, dans les projets inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Et cela, dans le cadre d’un «partenariat gagnant-gagnant».En d’autres termes, un partenariat «où 51% du capital seront détenus par le partenaire algérien, le reste par la firme américaine mais tout en bénéficiant du management du projet et de l’exportation de son savoir-faire et de ses équipements au partenaire algérien», a précisé le ministre devant les dirigeants d’une quarantaine de firmes américaines activant dans le secteur de l’hydraulique présents à cette occasion. En marge de cette rencontre, M. Sellal relève que les responsables politiques et économiques américains «demandaient juste des explications sur le contenu» du dispositif national relatif aux investissements étrangers. Et «une fois ces explications présentées, les responsables américains ont fait preuve de compréhension et ont demandé uniquement que cette nouvelle réglementation sur les investissements soit correctement respectée». Il indique que «si l’on veut remettre à niveau notre outil de production national, on doit organiser notre réglementation. C’est ce qui a été fait, et ce, pour permettre à tous les secteurs de réalisation d’en tirer bénéfice.
Ce n’est pas parce que l’Algérie dispose d’importantes ressources financières qu’il faudrait juste se contenter de les dépenser pour construire le pays. Le moment est venu où il est impératif de remettre à niveau des secteurs de production ou de réalisation».
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Posté Le : 24/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amnay idir
Source : www.elwatan.com