Algérie

Le marché a connu une grande manifestation ces dernières années La voiture n'est-elle plus un luxe en Algérie '



Le marché a connu une grande manifestation ces dernières années                                    La voiture n'est-elle plus un luxe en Algérie '
Boom - Pour la période allant de janvier à juin 2011, les ventes ont avoisiné 155 000 unités.
Le parc de l'automobile est passé d'une centaine de milliers de véhicules au début des années 1990, à près de cinq millions de véhicules pour ne citer que les véhicules de tourisme. Rien ne semble freiner les Algériens quand il s'agit de l'achat de voitures.
Ni la suppression du crédit à la consommation depuis 2009, ni les taxes imposées sur l'achat d'un véhicule neuf ni encore moins les prix exercés par les différents concessionnaires ne les ont découragés. Certains estiment d'ailleurs que l'Algérien est placé au troisième rang en Afrique pour ce qui est de l'achat de voitures. L'affluence qu'a connue récemment le dernier Salon de l'automobile d'Alger témoigne en effet de l'intérêt que porte l'Algérien à la voiture.
Parfois dans une famille on retrouve deux ou trois, voire plusieurs voitures. Le père, la mère et les enfants. Ils possèdent tous, chacun sa voiture. Les chiffres sont édifiants. Les différents concessionnaires automobiles n'ont vraisemblablement pas tort d'avoir investi dans un créneau «qui rapporte».
Jugeons-en. Pour la période allant de janvier à juin 2011, les ventes ont avoisiné les 155 000 unités. Un résultat inédit dans les annales du marché automobile en Algérie sachant que ce seuil n'a jamais été atteint auparavant même du temps du crédit automobile. Si le «besoin» est justifié dans les villes de l'intérieur du pays par l'éloignement des administrations et les chefs-lieux de wilaya, dans les grandes agglomérations telles que Constantine, Annaba, Oran et particulièrement Alger, c'est la défaillance du transport en commun ainsi que l'anarchie le caractérisant qui sont souvent les facteurs poussant à acquérir une voiture. Le constat sur le terrain est en effet loin d'être réjouissant. Parfois, pour un parcours d'une dizaine de kilomètres, c'est le calvaire. Ajoutés aux bouchons interminables, les transports urbains contrôlés à plus de 80% par le secteur privé n'offrent aucune condition d'un déplacement dans la quiétude.
Cependant, faut-il le noter, le véhicule neuf n'est pas le seul à avoir sa clientèle. Si ce genre de véhicule est souvent réservé à une certaine frange de la société, il reste toujours le marché de véhicules d'occasion pour les autres.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)