Algérie

Le manque de liquidités, un problème récurrent




El Oued.
De notre envoyé spécial
  Aucune amélioration n'a été constatée en dépit des mesures prises pour atténuer ses effets. Comment se débrouillent-ils pour subvenir à  leurs besoins ' L'un des citoyens nous lance avec amertume : «On vient ici au lever du jour et dans la majorité des cas, on nous donne une petite somme pour nous dépanner dans le meilleur des cas : ça ne peut pas continuer de la sorte…» Même si certains utilisent la carte de retrait d'Algérie Poste dans les distributeurs automatiques des banques, ils ne peuvent avoir que 5000 DA, nous confie l'un d'eux. D'autres changent carrément de wilaya pour aller retirer de l'argent.
Le ministre a beau leur expliquer que «c'est un problème national» et qu'il trouvera un début de solution avec la monétique, ils ne semblent même pas prêter attention à  ses déclarations. M. Benhamadi a conscience des carences dans ce domaine. Il a annoncé dans ce contexte qu'une journée d'étude sera organisée en avril prochain sur le devenir de la poste. Il s'agit au fait de dépasser le stade des constats en adoptant une feuille de route claire pour sortir la poste de la situation actuelle. A El Oued, la densité postale est faible.
C'est pour cela qu'il a été décidé de l'augmenter avec plus de proximité avec les citoyens et un meilleur rendement de ses structures.
Concernant la téléphonie mobile, il semble que Mobilis a perdu du terrain et que Nedjma rafle la mise. Cependant, a constaté le ministre, plusieurs axes routiers ne sont pas couverts.
Le ministre, en visitant une boutique de Djezzy, a demandé à  cet opérateur d'étudier la possibilité d'aller vers la location ou à  mutualiser les moyens techniques avec les deux autres opérateurs pour remédier à  cette situation d'autant plus que la société tunisienne Tunisiana grignote sur les parts de marché algérien tout au long de la frontière. La généralisation d'Internet avance plutôt bien mais le débit dans les cybercafés reste modeste. Plusieurs foyers l'ont introduit pour pouvoir surfer à  tout moment à  la maison.
Dans une maison de jeunes, cette frange de la population est accro des sites sociaux tels que facebook et certains l'utilisent comme un moyen de distraction ou de collecte d'informations. Mais les TIC, ce n'est pas seulement du divertissement et de l'évasion numérique au bout des clics.
C'est surtout la possibilité de créer des postes d'emploi au profit des jeunes, un dossier qui semble devenir une des priorités du gouvernement pour résorber le chômage, calmer la contestation populaire qui s'amplifie à  travers la bureaucratie et le manque de perspectives et encourager le contenu algérien sur le web. Dans ce contexte, le ministre a annoncé l'organisation d'une journée d'étude à  Alger les 26 et 27 mars sur «L'emploi et les TIC, émergence de nouveaux métiers».
 


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