Le management de projet en débat

Pour M. Zebar, président-directeur général de VIP, «la gestion des projets nécessite la mise à  jour régulière des compétences de ceux qui exercent ou désirent exercer une fonction de manager d'équipe ou de chef de projet dans une entreprise». D'où l'utilité de la formation qui est, selon lui, un moyen qui permet aux managers ou à  ceux qui souhaitent mener à  bien un projet de bénéficier de l'expertise de spécialistes dans ce domaine. Les deux journées de formation englobent de nombreuses communications didactiques visant à  décortiquer le concept de management des projets et permettre aux participants d'avoir les moyens de penser, de définir et de mener à  bien un projet en harmonie avec tous les protagonistes et en prenant en compte toutes les contraintes.  «La gestion des projets par la théorie des contraintes» était, hier, une des pistes de réflexion lancées par Faouzi Bensebaâ, professeur en sciences de gestion, établi en France. Pour M. Bensebaâ, il s'agit «de faire le point sur la méthodologie d'un projet, de  définir le rôle des ressources humaines et de prendre en compte, entre autres paramètres, tous les  types de contraintes» dans la gestion d'un projet afin de le mener à  son terme et de réussir son entreprise à  coup sûr. Pour l'orateur, les retards de projets de travaux publics ou de transports, en Algérie, comme c'est le cas du métro d'Alger ou du tramway, traduisent, entre autres défaillances de gestion, le mauvais management. «Lorsqu'un projet piétine ou ne donne pas les résultats escomptés, il faut que l'on arrive à  mettre un nom sur le problème et lui trouver des solutions adéquates en temps voulu», préconise M. Bensebaâ, qui estime que dans notre pays, «c'est notamment  le volet de l'expertise managériale qui pose problème».