Un nouvel ouvrage vient de paraître en France, qui traite d'un style de musique bien ancré en Algérie et dans le monde arabe. Ils'agit d'un livre qui raconte l'histoire du Malouf et de ses maîtres anciens et contemporains. Parallèlement, le monde d’aujourd’hui s’ouvre et se voue à la musique. Jamais l’orchestre n’a tant retenti que depuis quelques années. Les moyens de reproduction quasi parfaits de la Haute Fidélité, les CD, les DVD et tous les moyens modernes d’enregistrement des sons, de la parole et de l’image ont pris le relais, à plus haute échelle, du simple plaisir de chanter ; ils donnent un accomplissement à cette haute fidélité des hommes pour la musique, dont le malouf en Algérie et ailleurs en est le digne représentant. En somme, la musique est un art difficile mais la récompense est à la hauteur des peines ; elle donne toujours un peu plus qu’elle prend, et ce n’est pas nos maîtres du malouf constantinois qui peinent à nous donner des moments d’extase si particuliers qui nous contrediront. Cette musique si chère à nos cœurs autorise toutes les formes de l’amour : il n’est pas nécessaire de la jouer pour l’aimer. Tout le monde peut y être admis : il n’est pas nécessaire d’être un savant pour l’entendre. Elle est indépendante du patrimoine et du revenu : un CD, une place de concert d’un Cheikh Fergani valent moins cher que le tableau d’un maître. Mais nous allons cessez d’écrire sur cette musique et faire silence : le Malouf s’écoute, écoutons-le.
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Posté Le : 08/10/2017
Posté par : Dorsey
Ecrit par : Youcef DRIS
Source : Page Facebook de l'éditeur