Algérie

Le Mali et le Niger espèrent un "déclic" international



Les présidents malien et nigérien ont dit samedi soir attendre du sommet ouest-africain prévu une semaine plus tard au Burkina Faso qu'il constitue un "déclic" pour la mobilisation internationale face au terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Le Malien Ibrahim Boubacar Keita et le Nigérien Issoufou Mahamadou ont exprimé "le souhait que le sommet extraordinaire de la Cédéao, prévu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou, puisse aboutir à des mesures nouvelles favorisant la coopération renforcée dans la lutte contre ce fléau et puisse constituer un déclic pour un soutien plus accru de la communauté internationale aux Etats de la région dans cette lutte", dit un communiqué commun publié à l'occasion de la rencontre des deux hommes samedi à Bamako. Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest doivent se réunir vendredi pour coordonner leur action face au terrorisme, notamment aux attaques au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Les propositions issues de la rencontre d'Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l'ONU fin septembre. Les présidents malien et nigérien ont prôné la "mutualisation" des moyens de leurs pays face à la menace et ont décidé de créer un comité transfrontalier de sécurité, dit leur communiqué commun. "Nous avons 800 km de frontière commune, les terroristes attaquent tantôt au Mali, tantôt au Niger. Nous avons le devoir de mutualiser de façon bilatérale nos capacités pour y faire face", a dit le président nigérien lors d'une conférence de presse conjointe. Par ailleurs, le statut de Kidal, la capitale du nord du Mali, continue de poser problème au chef d'Etat nigérien. "Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. En plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu'il y a des mouvements signataires des accords de paix d'Alger qui ont une position ambiguë et qu'il y a des mouvements signataires des accords de paix d'Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l'admettre", a-t-il déclaré, a rapporté RFI.R. I./Agences


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