Algérie

Le malheureux sort des nouveaux bacheliers.



Le malheureux sort des nouveaux bacheliers.
Une fois avoir obtenu leur baccalauréat, plusieurs jeunes talents issus du sport scolaire, ne trouvent aucune orientation pour poursuivre leurs ambitions sportives en raison de la situation chaotique qui domine les organes sportifs universitaires.
Les jeunes élites du sport scolaire transitent systématiquement par les établissements d’enseignement supérieur, dans lesquelles, suffisamment des moyens sont octroyés pour une meilleure prestation dans le cadre des activités sportives et culturelles. Mais Malheureusement, la désignation des fonctionnaires ayant aucune expérience dans le domaine sportif, injecte un avenir moins brillant pour une génération pétrie de qualités qui passe à côté d’une belle opportunité pour accéder à une carrière sportive plus prometteuse, et pourtant, malgré les circulaires émanant de la tutelle, ainsi que les mesures d’accompagnements des pouvoirs publics, les chefs d’établissements qui prétendent soutenir cette méthodologie, ne semblent pas trop s’intéresser à ce chapitre et ne manifestent aucun intérêt à ce sujet, contrairement à la politique nationale relative au développement et à la promotion du sport scolaire et universitaire, notamment, pour la détection des jeunes talents, conformément au programme quinquennal de son excellence le président de la république, Monsieur, Abdelaziz Bouteflika, car depuis des décennies, plusieurs de nos jeunes élites sportifs qui se sont brièvement distingués aux échéances régionales et internationales du sport scolaire, mettent terme à leur carrière avant même de pouvoir l’entamer.
Originaire de BOUIRA, un étudiant hébergé à la cité universitaire TALEB ABDERRAHMANE/3, ex Champion d’Afrique aux jeux d’échecs scolaires et détenteur de deux championnats d’Algérie dans cette même catégorie, s’est dit n’avoir jamais pris connaissance sur le déroulement des compétitions consacrées au sport universitaire, ni même sur les procédures de leur affiliation et révèle « en deux ans, j’avais participé à une seule festivité seulement, c’était au sein de l’établissement auquel je réside, j’ai voulu intégrer un club sportif spécialisé, sauf que je n’est aucun repère à Alger, du moment, que je ne connais pas trop les environs, quant aux clubs universitaires, je n’en ai jamais entendu parler ». Rencontré par nos soins, un autre étudiant spécialisé en tennis de table qui réside à la cité universitaire de GARIDI a Kouba, Ex champion Arabe avec la sélection nationale du sport scolaire, nous a confié « nous sommes plusieurs, à maîtriser la petite raquette, mais notre transition à l’université était fatale, car depuis notre intégration au cursus, nous nous contentons de jouer uniquement au domino et aux jeux de carte avec nos autres camarades à la cité universitaire». Faisant auparavant, le bastion de la performance nationale, les sports scolaires et universitaires, ne produisent plus les éventuelles pattes d’exploits, du moment que, La négligence de nos soi-disant bienveillants, fait éteindre des milliers de bougies chaque année privant ainsi la nation d’une bonne élite sportive.


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