Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a insisté, mardi, à Tizi Ouzou, sur la qualité de la prise en charge des malades au niveau des structures de santé, publiques ou privées.«Le malade est le point focal de la politique de santé du gouvernement», a indiqué le ministre en charge du secteur, Abdelmalek Boudiaf. S'exprimant en marge d'une visite à l'hôpital privé Chahid Mahmoudi, pour assister à la cérémonie d'inauguration du premier appareil de «Tomographie par Emission de Positons» (TEP) et du premier «Cyclotron (PET trace 840)» de Général Electric (GE), en Algérie, M. Boudiaf a salué ces nouvelles acquisitions susceptibles, a-t-il dit, d'améliorer davantage la prise en charge des malades cancéreux au niveau de cet établissement hospitalier privé. Cette structure a été inauguré, faut-il le rappeler, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il y a quelques mois. Accompagné du wali, Mohamed Bouderbali, Abdelmalek Boudiaf n'a pas manqué, à cet effet, de rappeler la disponibilité de son département à soutenir et accompagner toutes les initiatives, visant, a-t-il fait observer, l'amélioration de la qualité de prise en charge de nos malades. «Nous sommes en train de réviser la carte sanitaire nationale pour créer, notamment des circonscriptions sanitaires, la mutualisation des efforts fournis dans le secteur de la santé et la contractualisation qui sera lancé dans le courant du mois de janvier prochain à travers les établissements de santé, en attendant sa généralisation graduelle», a rappelé l'hôte de la ville des Genêts. «Nous sommes en train, a poursuivi M. Boudiaf, de mettre en place des mécanismes pour permettre aux patients de choisir eux-mêmes l'établissement hospitalier où ils seront pris en charge», insistant sur «la nécessité de coordination entre les établissements privés et publics, et ce, pour permettre de gagner du temps et de l'argent durant la prise en charge des malades. L'hôte de la ville des Genêts a également fait cas de la généralisation de la chimiothérapie au niveau de tous les centres hospitaliers du pays. «Le développement rapide des maladies non-transmissible, tels que le cancer ou les maladies cardiovasculaires, est l'un des plus grands problèmes auxquels nous faisons face aujourd'hui dans le domaine de la santé», a encore fait observer le ministre. Pour sa part, le président directeur général de GE Health care Africa, Sustainable Healthcare Solutions (SHS), Farid Fezoua, a relevé que ces maladies contribuent, non seulement à une mortalité précoce, mais sont aussi une cause de morbidité qui affecte la qualité de vie de beaucoup d'Algériens ainsi que de patients à travers l'Afrique et le Moyen-Orient. «Grâce à certains de nos partenariats, ici en Algérie, nous intensifions aujourd'hui nos approches à travers le continent en intégrant des solutions de diagnostic holistiques», a-t-il indiqué. De même, a-t-il poursuivi, nous investissons dans les services et le développement des compétences afin de participer au renforcement des capacités à travers l'ensemble de la prise en charge des patients. «Nous sommes fermement engagés à améliorer la guérison des patients et à transformer les systèmes de santé à travers l'Afrique», a-t-il assuré. L'appareil PET-Scan-Discovery TM de Général Electric, est, a-t-on expliqué, un système d'imagerie moléculaire qui donne une indication précise de la progression des pathologies. Cet équipement a pour but de contribuer à établir un diagnostic plus précis grâce à une image métabolique et à la rapidité de l'examen. Ce gain de temps peut s'avérer précieux dans le traitement de certains cancers et aide à mieux définir la stratégie thérapeutique», selon le dossier de presse communiqué par GE. Il permet d'explorer très précisément tout le corps humain et d'obtenir des images en coupe, grâce à la fusion d'images PET et CT. Plus concrètement, il permet de visualiser et de mesurer une activité métabolique ou moléculaire d'un organe en trois dimensions grâce aux émissions produites par les positons issus-traceur radioactif injecté au préalable. La distribution de ce traceur dans l'organisme sera détectée grâce au PET-Scanet qui permettra d'obtenir une image précise du fonctionnement d'un organe et ainsi identifier la présence d'une cible moléculaire. L'hôpital Chahid Mahmoudi de Tizi-Ouzou est le premier et seul établissement disposant d'une telle technologie en Algérie. Ce centre hospitalier peut accueillir entre 15 et 18 patients quotidiennement, soit 4 000 à 4 600 patients par an. Ces technologies sont essentielles afin de déceler certaines pathologies qui se traduisent par une altération de la physiologie normale comme les cancers, mais aussi de suivre l'évolution de ces derniers et évaluer la réponse aux traitements. «Grâce au PET-Scan/Cyclotron, nous pourrons établir des diagnostics précis, éviter aux patients un déplacement à l'étranger plus coûteux, et ainsi soutenir le plan de lutte contre le cancer lancé par le gouvernement», a, pour sa part, déclaré le docteur Saïd Mahmoudi, président directeur général de l'EHCM. Etaient également présents à la cérémonie, Mme Terri Bresenham, présidente directrice générale de GE Sustainable Healthcare Solutions et Mehdi Ferdjioui, directeur général de GE Healtchare Algérie.
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Posté Le : 14/12/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com