"Le développement, la souveraineté et l'indépendance ainsi que toutes les valeurs de notre peuple, impliquent de renforcer l'Etat de droit qui exige à son tour de promouvoir le consensus national et d'unifier les rangs face aux défis du monde contemporain, cette démarche a constitué l'objectif principal de mon parcours politique que j'ai eu l'honneur de mener avec vous tout au long de ces années, en commençant par la Concorde civile et en passant par la Réconciliation nationale, deux options qui ont permis de rétablir la quiétude dans notre pays et d'accomplir de nombreuses réalisations sur tous les plans, au service du peuple algérien. C'est là mon message en cette occasion mémorable (commémoration du double anniversaire du 20 août 1955-56 ndlr), un message inspiré de mes responsabilités constitutionnelles et imprégné des souvenirs de mes compagnons, les moudjahidine et mes frères, les chouhada ".A la lumière des propos du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika contenus dans le message qu'il a adressé à la nation à l'occasion de la journée du Moudjahid, tout indique qu'un nouveau concept doit s'imposer aujourd'hui à tous les niveaux, à tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale et en particulier à la société civile pour " le renforcement de l'Etat de droit ". Un Etat de droit puissant et capable de promouvoir " le consensus national " et " d'unifier les rangs "face aux défis du monde contemporain. Avec la nouvelle architecture constitutionnelle, un nouveau modèle de croissance économique, la mise en ?uvre de nouvelles réformes, la gestion économique et sociale plus que jamais à l'ordre du jour pour faire face aux retombées de la chute vertigineuse des cours du pétrole depuis trois ans, une meilleure performance des entreprises, c'est un tout qui interpelle tout le monde sans exception. Dans cette voie, le chef de l'Etat a mis l'accent fort sur la mise en place du meilleur cadre de dialogue social et de relations économiques et sociales. A ce titre, le Président Abdelaziz Bouteflika a rappelé : " Il est du devoir du gouvernement et des partenaires sociaux de donner l'exemple à notre peuple, par la solidarité, la mobilisation et l'unification des rangs afin que notre pays puisse mobiliser les énergies et investir de manière constructive dans les différentes capacités et potentialités de ses enfants ". Voilà en substance et en résumé dans la synthèse des orientations et des directives du chef de l'Etat, la volonté et l'équation posées pour sortir sans accroc de la mauvaise situation financière et économique conséquence de la poursuite de la dégringolade des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux. C'est en fait, avec les partenaires sociaux et économiques, l'ouverture d'un large espace de concertation et d'initiatives pour trouver les " remèdes " à ce champ très vaste de responsabilité collective pour ce qui est de la sphère économique et sociale, la politique fiscale budgétaire, le milieu des affaires, la compétitivité, l'emploi, la recherche et innovation, l'environnement, l'énergie, l'investissement, la lutte contre la pauvreté et l'inclusion sociale. L'équation aujourd'hui est simple dans son expression : comment garantir un rythme de croissance économique compatible avec les ressources disponibles et capable de prendre en charge des questions fondamentales, tel que l'emploi, l'habitat, la santé, l'éducation-formation, la culture, etc. Dans ce cadre, il s'agira de poursuivre à soutenir la tendance de la croissance économique par la stimulation des investissements, l'amélioration de la collecte de la fiscalité et de la réduction de l'évasion fiscale. De tout qui précède, l'insistance du chef de l'Etat pour gagner la " bataille économique " vise tout d'abord à assurer à l'Algérie un développement durable pour les générations futures et de ne pas se contenter de satisfaire les besoins de la présente génération. Il faut toujours avoir à l'esprit l'expérience au cours de laquelle le pays a traversé deux décennies de développement et de prospérité avant de connaître une tragique régression dont la société algérienne commence à se relever, aujourd'hui. Toutes ces questions, le Président Abdelaziz Bouteflika y répond à travers l'accomplissement en interpelant tout le monde sans exclusive à se mettre au " travail " pour relever les lourds défis auxquels fait face l'Algérie, notamment en matière de sécurité et de préservation du processus de développement ainsi que la souveraineté économique du pays. Il s'agit de réaliser un développement économique et social marqué " du sceau de la durée, c'est aussi, s'armer pour affronter les enjeux de la mondialisation et la compétitivité ; c'est également, réaliser de nouvelles réformes indispensables, notamment, celle fondamentale, des mentalités ; c'est enfin, réhabiliter dans sa noblesse, l'effort persévérant, les vertus de la sagesse et celle du civisme qui se manifeste dans l'exercice des droits mais, aussi, dans le respect des devoirs , sans exception. Que nul n'oublie, la forte confiance renouvelée par le peuple au Président Abdelaziz Bouteflika, quatre fois successives, afin de continuer son ?uvre vers la réalisation simultanée de trois objectifs stratégiques : l'achèvement de la restauration de la paix civile à travers la promotion de la réconciliation nationale, la poursuite du processus des réformes de la gouvernance et la consolidation de l'Etat de droit, ainsi que la durabilité du développement économique et social, gages et garants de la sécurité et de la stabilité du pays. Une donnée des plus importantes et des plus sûres pour parvenir à une parfaite compréhension des tentatives ennemies de la nation, à qui l'?uvre de Bouteflika fait craindre leur avenir. Ce cercle vicieux tire ses illusions d'un manque de volonté pour valoriser la fidélité au message de Novembre 54 et aux sacrifices des martyrs, un total manque de nationalisme à travers lequel, on tente d'imposer à la société algérienne un modèle différent de sa propre culture, de sa propre mentalité et même de sa propre religion. Un modèle qui a été durant la tragédie nationale un dépaysement, une incompréhension, un désespoir. Mais le peuple, dans son écrasante majorité, a été conscient pour s'en écarter. Aujourd'hui, la société a à faire à des " plans ", des idéologies importées qui tentent de l'importuner et de l'appauvrir de sa propre civilisation, de sa propre culture et de ses propres valeurs. Des intrigues qui s'opposent au progrès de la nation. Depuis plus d'un quart de siècle, tout ou presque a été écrit et dit sur les auteurs, les acteurs de ces intrigues et les plus hautes autorités du pays, le Haut commandement de l'ANP, la société civile ont eu l'occasion de stigmatiser publiquement ce que la terminologie locale qualifie de " mal politicien ".
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Posté Le : 24/08/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B C
Source : www.lemaghrebdz.com