Algérie

Le mal de notre football



Le mal de notre football
On fait tout un plat sur l'éventuelle arrivée en équipe nationale de Bentaleb, le joueur de Tottenham. On s'en félicite même de l'avoir déniché et qu'il a des dispositions à rejoindre le pays de ses parents.Bref, un autre oiseau rare que l'Algérie a réussi à chipé au nez et à la barbe de la France et de l'Angleterre. Notre pays possède un étrange pouvoir de persuasion qu'il utilise chaque fois qu'il se trouve face à la rude concurrence de la France. Il sort toujours vainqueur, triomphant du pays formateur. Mohamed Raouraoua, le messie de notre football, n'est jamais rentré bredouille quand il cible un joueur émigré qu'il ramène inexorablement dans ses bagages. Un don du ciel que nous envie pas mal de pays, à l'image du Maroc et de la Tunisie malgré leur tendance à employer les mêmes procédés pour se montrer, à leur tour, convaincants dans le but d'enrichir leurs effectifs respectifs. Mohamed Raouraoua sillonne l'Europe pour étoffer notre équipe nationale de joueurs formés sous d'autres cieux. Soit, et c'est de bonne guerre puisque c'est lui-même qui a pesé de tout son poids pour amener la FIFA à lâcher du lest et permettre aux jeunes joueurs d'opter pour leurs pays d'origine, mais les pérégrinations de ce même Raouraoua, toujours prompts à prendre son bâton de pèlerin, n'occultent en aucun cas le mal de notre football. Même si notre pays importe tout de l'étranger, y compris les joueurs, il reste néanmoins que cet «assistanat» contribue à donner le coup de grâce à notre football. Un pays comme le nôtre se doit de regarder la vérité en face, celle de nos jeunes auxquels on n'accorde aucune importance. Sinon, il aurait formé d'autres Madjer, d'autres Belloumi au lieu de quémander des joueurs à d'autres pays. Une triste réalité que ni Raouraoua ni aucun autre responsable ne semble lui accorder le moindre crédit. Pourquoi s'en soucier alors que le prestige du pays est sauvegardé grâce à la qualification au Mondial '




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