Algérie

Le Makhzen face à ses crimes



Les témoignages qui accablent les pratiques criminelles du régime du Makhzen fusent de partout au Maroc. Les langues se délient et la parole se libère malgré la torture, la répression et le verrouillage.La violation du droit humain est légion au Maroc. C'est une pratique qui est intimement liée à la nature du Makhzen. Mais le dernier témoignage des victimes de ce régime, montre on ne peut plus clairement que cette pratique relève d'une démarche méthodique et systématique. L'occasion de la mort du chef des centres de rétention secrets destinés à la torture au Maroc, a été une opportunité pour les Marocains victimes de la torture de faire la description d'un régime autoritaire qui excelle dans la torture et la répression des plus abjectes. La mort du commissaire Kaddour Al-Youssoufi, un symbole macabre de la tyrannie qu'exerce le régime marocain du Makhzen sur les opposants et les militants pour le changement démocratique, a suscité des réactions très fortes de la part des Marocains qui ont eu affaire à ce personnage le plus honni au Maroc. Sa mort a été vue par les victimes comme une «panacée» pour ce bourreau à la solde du régime criminel du Makhzen. Un document portant l'intitulé de «La mort du commissaire Kaddour Al-Youssoufi réveille les blessures de ses victimes», a provoqué une sérieuse levée de boucliers de la part d'une grande partie de la classe politique hostile au régime du Makhzen. C'est à travers un site marocain qu'a été partagé ce document contenant les témoignages des victimes qui ont subi les sévices et un traitement inhumain de la part de ce représentant du régime marocain qui recourt à la torture et à des violations des plus abominables à l'adresse des citoyens marocains s'opposant clairement à sa politique criminelle. Le document relate comment le Makhzen use de la torture et les techniques criminelles utilisées dans ce genre de pratiques interdites par les conventions internationales.
Un ancien détenu, Fouad Abdelmoumni, était l'un des témoins potentiels qui ont révélé la barbarie du régime marocain à travers ses barbouzes à l'image du commissaire Kaddour Al-Youssoufi. Le témoin a souligné que «Mon corps a souffert des atrocités que m'a infligées Al-Youssoufi et ses serviteurs, et je sais qu'ils ont torturé mon père avant moi il y a de cela quelques années. J'ai été témoin du comportement abject de l'homme et de la méchanceté de ses subordonnés. Ils ont délibérément déformé la réalité en affirmant avoir réussi à protéger le régime de dangers réels et imminents, alors qu'en réalité ils étaient devant des gens pacifiques et sans défense n'ayant commis aucun acte de violence ou de crime, et n'ayant même aucun lien avec une quelconque action politique», a-t-il déclaré.
Dans ces témoignages, toutes les victimes sont unanimes quant aux méthodes utilisées dans cette opération abjecte qui est la torture. Les victimes assurent que les méthodes de torture reposent sur «les menaces, les passages à tabac, les insultes, les mauvais traitements et la privation totale de soins et de contact avec le monde extérieur», affirment-elles. Le centre de rétention secret de Casablanca est connu pour les Marocains dont beaucoup d'entre eux ont subi les affres de la torture et les atrocités indescriptibles.
Plusieurs organisations de droits de l'homme au Maroc et les militants de l'opposition ont dénoncé la présence de ce centre qui porte atteinte à la mémoire des ex-détenus politiques dont certains sont morts. Le régime marocain du Makhzen est l'objet de rejet sans faille de la part de la majorité des Marocains qui en ont marre de cette gestion suicidaire et criminelle qui a causé la misère, la famine et la répression. Des poursuites au niveau des instances internationales ont été lancées par des avocats travaillant pour le compte des organisations de la défense des droits humains contre les symboles du régime du Makhzen. Le régime marocain est dans une situation désastreuse, le rejet par le peuple de ce régime despotique prend de l'ampleur et les contestations et les manifestations ne cessent de s'élargir pour exiger son départ tous azimuts.


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