Algérie

Le maire de Perpignan nous écrit EN COLERE, IL REAGIT A LA SUITE DE NOTRE ARTICLE INTITULE « LE MAIRE DE PERPIGNAN DEDIE UN LIEU AUX FRANÇAIS D'ALGERIE »



Le maire de Perpignan nous écrit EN COLERE, IL REAGIT A LA SUITE DE NOTRE ARTICLE INTITULE « LE MAIRE DE PERPIGNAN DEDIE UN LIEU AUX FRANÇAIS D'ALGERIE »
Encore une fois, le maire de Perpignan M. Jean Marc Pujol nous écrit et nous menace, suite à l'article publié par Réflexion en date du 28 et non du 27 janvier 2012 intitulé « Après la stèle dédiée aux anciens de L'OAS Le maire de Perpignan dédie un lieu aux Français d'Algérie.» et malgré cela nous publions sa lettre. L'article en question qui l'a mis en colère, faisait référence au jumelage et dénoncé la rencontre de nos élus avec des délégations sionistes, ainsi que la vision historique des pieds noirs. En effet, M. Jean Marc Pujol est en droit de défendre les pieds noirs, du fait qu'il est issu de cette communauté même et qu'il est en outre le maire d'une ville française, comme il est de notre devoir en tant qu'algériens de défendre la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour l'indépendance, et nous n'avons pas à nous justifier devant qui que se soit. Si la critique est sévère celle-ci était destinée en premier lieu à nos élus, qui n'ont même pas pris la peine de se justifier, d'autant plus qu'aucune réaction n'a été enregistrée après l'apparition de notre article. Le plus étonnant, c'est que c'est le maire de Perpignan qui nous écrit se disant extrêmement choqué après la parution de l'article. A ce titre, il est à se demander pourquoi nos élus se sont tus auraient-ils donner le quitus au Maire de Perpignan pour répondre à leur place, en tous les cas c'est ce qui nous semble être, quant au maire de Perpignan, nous lui répondant, en lui disant, que le journal Réflexion, accepte toute critique d'où qu'elle vienne dans le respect mutuel, mais n'acceptera jamais que l'on vienne lui dicter sa conduite, surtout pour ce qui de défendre la mémoire collective des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés au nom de la liberté. La Rédaction
Perpignan, le 16 février 2012
Objet : article du magazine «reflexion» du 27 janvier 2012
Monsieur,
Je suis extrêmement choqué par les mensonges, diffamations et manipulations que vous diffusez contre moi et mon équipe. J'ai déjà répondu une première fois à un article insensé, fournissant en toute bonne foi toutes les réponses à vos allégations et vos affabulations. Je l'ai fait par respect pour vos lecteurs et pour les habitants de cette ville que j'affectionne particulièrement. Malgré mes explications vérifiables, vous récidivez encore en trompant vos lecteurs. Je me pose la question : à qui profitent ces accusations malsaines ' Je respecte profondément la liberté d'expression de tous les journalistes du monde mais je ne peux accepter, ni tolérer que des diffuseurs de haine et des manipulateurs puissent salir mon image et la mémoire de ma famille. Je vous rappelle, qu'au sein de notre municipalité, plusieurs élus d'origine algérienne agissent quotidiennement à mes côtés pour faire de notre vivre ensemble à Perpignan une réalité. A aucun moment, l'amitié et la fraternité qui nous lient, pour servir les perpignanais, n'ont fait défaut et je n'ai jamais été l'objet de plainte ou d'accusation pour racisme à Perpignan. comme en dehors de Perpignan. Les français originaires d'Algérie ne sont pas des citoyens à part mais des citoyens à part entière qui font partie de la société perpignanaise et je suis à leur écoute et à leur service comme je le suis envers tous les perpignanais. Mes valeurs républicaines de justice, d'équité et de respect m'ont amené à la fonction que j'occupe et au nom de ces mêmes valeurs, je vous informe que j'ai la ferme volonté de m'adresser à la justice algérienne si vous ne cessez pas vos affabulations. Vous trouverez ci-joint un extrait du discours que j'ai prononcé lors de l'inauguration du Centre de Documentation des Français d'Algérie qui appelle à la réconciliation et à l'apaisement des mémoires et qui représente un élément supplémentaire s'opposant à ce que vous essayez de me faire passer aux yeux des mostaganémois. L'accueil chaleureux que nous avons réservé à vos élus de Mostaganem était avant tout un accueil du c'ur mais manifestement, il semble bien que vous faites partie de ceux dont les intérêts ne peuvent servir l'amitié entre algériens et français. Qu'il vous déplaise, je n'épargnerai mes efforts pour un rapprochement entre nos deux peuples.
Le Maire
Jean Marc PUJOL


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