Algérie

Le maintien de Vahid est indispensable



Le maintien de Vahid est indispensable
Il y a un an, Vahid était sur la sellette. Une CAN ratée avec une seule unité récoltée. Le bilan était assez mauvais pour qu'il soit poussé vers la sortie par son employeur. Seulement, le président de la Fédération algérienne de football a décidé de le maintenir à son poste malgré les vives critiques qui ont suivi la déroute sud-africaine. Bien que les Verts aient échoué au premier tour du tournoi continental, le fusible n'avait pas sauté. S'en est suivie une campagne qualificative réussie pour la Coupe du Monde ponctuée par une quatrième qualification au rendez-vous quadriennal, la deuxième de suite pour les Fennecs. Un bel exploit, et une belle revanche pour le sélectionneur, sur le plan personnel, lui qui a vu les portes du Mondial s'ouvrir à nouveau après avoir raté l'occasion de le disputer avec la Côte d'Ivoire qu'il entraînait en 2010 suite à son éviction de son poste. Un «licenciement» qu'il n'avait jusque là pas digéré. Avec sa nouvelle sélection, il a réussi son pari et atteint le second objectif qui lui a été fixé dans son contrat : composter un des cinq billets de la zone Afrique (CAF) menant au pays du roi Pelé. Après tant de sacrifices et d'écueils surmontés, l'instabilité est venue menacer la sérénité d'un groupe qui a eu la chance d'?uvrer dans la continuité et de tisser des liens solides après pas mal d'expériences et de difficultés vécues ensemble. Ce problème de prolongation de contrat pourrait avoir des répercussions négatives sur la préparation de la prochaine prestigieuse échéance et le parcours des coéquipiers d'Islam Slimani au Brésil. Pour le commun des mortels, V.H a toujours eu carte blanche quand il s'agissait de la gestion d'effectif. A la limite, il a usé de dictature. Cependant, il ne faut pas se cacher qu'il a instauré une certaine forme de discipline ayant énormément fait du bien au sein des Fennecs qui étaient en chute libre suite à la CDM 2010. On ne pourra pas dire qu'il a été tendre avec les Abdoun, Boudebbouz ou récemment Belfodil. Il dit ce qu'il pense et c'est souvent clair comme l'eau de roche. Le problème c'est que souvent ses propos peuvent être mal-interprétés à cause de son français linguistiquement insuffisant ou ses piques de colère envers la CAF quand il s'agit d'arbitrage surtout. Des dérives qui l'ont mis à l'amande par l'instance internationale de football (FIFA).Il a été contraint de payer 50 000 euros de sa poche. Pendant tout ce temps, Mohamed Raouraoua a accepté le tempérament du premier responsable de la barre technique de l'EN. Vint alors cette affaire de prolongation et le refus catégorique d'Halilhodzic quant à sa disposition à assurer la suite. En effet, les qualifications pour la CAN-2015 commenceront à peine 2 mois après la compétition planétaire. L'équipe nationale disputera son premier match le 5 ou 6 septembre prochain et enchaînera 5 autres rencontres entre cette date et le 19 novembre pour tenter de composter un des 15 sésames menant au Maroc. Entre le Mondial et les éliminatoires, l'écart est (très) mince et la venue d'un nouveau sélectionneur peut remettre un travail de 3 années à zéro. Il est vrai qu'une CDM catastrophique pourrait éjecter l'actuel technicien des Verts de son poste mais chaque avenir s'écrit au conditionnel. Il doit garder la même ligne de conduite qui a mené à son maintien après la Coupe d'Afrique. C'est-à-dire : se faire des amis plutôt que des ennemis. Et si jamais il serait amené à partir, qu'il le fasse avec sa classe laissant sa place propre comme le travail qu'il accomplit depuis plus de 2 ans et demi.M. T.




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