Algérie

Le maintien de la peine de prison encourage l'autocensure



M. Kamel Amarni, président du syndicat national des journalistes, a déclaré que le travail du syndicat ne s'est pas limité à s'opposer et/ou refuser l'incarcération des journalistes. Le SNJ s'est, notamment, opposé à la révision de la loi sur l'Information de l'année 90, directement après le discours prononcé par Bouteflika le 15 avril dernier, dans lequel il a appelé à une nouvelle loi sur l'information.M. Amarni a expliqué à El Khabar ne pas être surpris par la mouture du projet de loi organique sur l'Information, qui a été publié par El Khabar. A ce propos, il a indiqué : « notre position est ferme, à savoir, tout ce qui dénote de l'incarcération de journalistes, d'une manière ou d'une autre, doit être suspendu de la loi, étant donné que la question relève des compétences du conseil de l'éthique du travail », avant d'enchainer : « ?du moment qu'on a maintenu la peine d'emprisonnement des journalistes, on n'en a plus besoin d'un conseil de l'éthique de la profession de journaliste ». Dans la mouture du projet de la nouvelle loi sur l'Information, considérée comme l'une des plus importantes lois sur la réforme, des clauses stipulent clairement l'emprisonnement du journaliste, contrairement aux directives du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours à la nation le 15 avril dernier, où il a appelé à dépénaliser le délit de presse,


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