Algérie

Le maigre bilan des députés Clôture de la session d'automne du Parlement le 3 février



Le maigre bilan des députés Clôture de la session d'automne du Parlement le 3 février
Les parlementaires des deux chambres du Parlement partiront en congé le dimanche prochain. La session d'automne du Parlement sera clôturée en effet le 3 février.
Les parlementaires des deux chambres du Parlement partiront en congé le dimanche prochain. La session d'automne du Parlement sera clôturée en effet le 3 février.
L'aassemblée populaire nationale (APN) est d'ores et déjà en vacances puisque, à l'exception du travail qui s'effectue dans quelques commissions, aucun projet de loi n'est inscrit à l'ordre du jour dans les prochains jours. Ce qui est loin d'être le cas pour le Conseil de la nation. La chambre haute du Parlement a ces jours-ci un programme assez chargé. En somme, ce sera une véritable course contre la montre pour être au rendez-vous le 3 février. Trois projets de loi devront, ainsi, être examinés et adoptés avant cette date. Dès aujourd'hui, les sénateurs entameront l'examen du projet de loi de loi modifiant et complétant l'ordonnance N°106-76 du 9 décembre 1976 portant code des pensions militaires. Les membres du Conseil de la nation auront aussi à examiner, demain et après-demain, les projets de loi relatifs respectivement au règlement budgétaire 2010 et aux hydrocarbures, alors que le mercredi, ils passeront en revue et adopteront l'accord de délimitation des frontières maritimes algéro-tunisiennes signé à Alger le 11 juillet 2011.Que dire de cette session d'automne entamée, pour rappel, le 3 septembre dernier ' Le bilan, à première vue, semble fort mitigé. Très peu de projets ont été examinés par les deux chambres du Parlement. En cinq mois, quatre projets de loi seulement et un accord, celui relatif à la délimitation des frontières maritimes avec la Tunisie, ont été adoptés. En effet, en plus des trois projets de loi sus- cités les parlementaires ont aussi, comme c'est le cas chaque année, examiné et adapté le projet de loi relatif à la loi de finances 2013. En plus de ces projets, les députés et les sénateurs ont débattu le plan d'action du gouvernement que leur a présenté le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vers la fin du mois de septembre. C'est dire qu'en cinq mois les députés comme les sénateurs ont beaucoup chomé. Ils se sont surtout focalisés, presque un mois durant, sur les élections locales du 29 novembre dernier, passant ainsi au second plan leur travail législatif au profit de leurs partis respectifs pour lesquels ils ont battu campagne. Les observateurs ont aussi retenu que les députés se sont distingués, une fois encore, par leur manque d'initiative. Les élus du peuple n'ont initié, en effet, aucun projet de loi, alors que cela fait partie intégrante de leurs prérogatives. Cela a aussi été le cas, i faut le préciser, lors de la session précédente, celle du printemps. Les députés de l'actuelle législature sont, de la sorte, sur la même voie que celle de leurs prédécesseurs des dernières mandatures ou les élus du peuple se sont surtout distingués par leur passivité puisque ils ne font qu'attendre les projets de loi qui leur sont soumis par le gouvernement . L'APN issue des élections législatives du 10 mai dernier ne fait, ainsi, l'exception. Du coup, c'est l'image de la chambre basse du Parlement qui reste très peu reluisante auprès de l'opinion publique nationale. La crédibilité de l'APN est sérieusement entachée et les Algériens ne comprennent pas pourquoi ces députés, qui perçoivent pourtant des salaires mirobolants, ne font presque rien, se contentant la plupart du temps a dire «Oui», à tous les projets de loi présentés par le gouvernement. Et tout porte à croire que les deputés n'ont aucune volonté de changer cette image de l'APN. Une assemblée qui ne jouit d'aucune crédibilité.
L'aassemblée populaire nationale (APN) est d'ores et déjà en vacances puisque, à l'exception du travail qui s'effectue dans quelques commissions, aucun projet de loi n'est inscrit à l'ordre du jour dans les prochains jours. Ce qui est loin d'être le cas pour le Conseil de la nation. La chambre haute du Parlement a ces jours-ci un programme assez chargé. En somme, ce sera une véritable course contre la montre pour être au rendez-vous le 3 février. Trois projets de loi devront, ainsi, être examinés et adoptés avant cette date. Dès aujourd'hui, les sénateurs entameront l'examen du projet de loi de loi modifiant et complétant l'ordonnance N°106-76 du 9 décembre 1976 portant code des pensions militaires. Les membres du Conseil de la nation auront aussi à examiner, demain et après-demain, les projets de loi relatifs respectivement au règlement budgétaire 2010 et aux hydrocarbures, alors que le mercredi, ils passeront en revue et adopteront l'accord de délimitation des frontières maritimes algéro-tunisiennes signé à Alger le 11 juillet 2011.Que dire de cette session d'automne entamée, pour rappel, le 3 septembre dernier ' Le bilan, à première vue, semble fort mitigé. Très peu de projets ont été examinés par les deux chambres du Parlement. En cinq mois, quatre projets de loi seulement et un accord, celui relatif à la délimitation des frontières maritimes avec la Tunisie, ont été adoptés. En effet, en plus des trois projets de loi sus- cités les parlementaires ont aussi, comme c'est le cas chaque année, examiné et adapté le projet de loi relatif à la loi de finances 2013. En plus de ces projets, les députés et les sénateurs ont débattu le plan d'action du gouvernement que leur a présenté le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vers la fin du mois de septembre. C'est dire qu'en cinq mois les députés comme les sénateurs ont beaucoup chomé. Ils se sont surtout focalisés, presque un mois durant, sur les élections locales du 29 novembre dernier, passant ainsi au second plan leur travail législatif au profit de leurs partis respectifs pour lesquels ils ont battu campagne. Les observateurs ont aussi retenu que les députés se sont distingués, une fois encore, par leur manque d'initiative. Les élus du peuple n'ont initié, en effet, aucun projet de loi, alors que cela fait partie intégrante de leurs prérogatives. Cela a aussi été le cas, i faut le préciser, lors de la session précédente, celle du printemps. Les députés de l'actuelle législature sont, de la sorte, sur la même voie que celle de leurs prédécesseurs des dernières mandatures ou les élus du peuple se sont surtout distingués par leur passivité puisque ils ne font qu'attendre les projets de loi qui leur sont soumis par le gouvernement . L'APN issue des élections législatives du 10 mai dernier ne fait, ainsi, l'exception. Du coup, c'est l'image de la chambre basse du Parlement qui reste très peu reluisante auprès de l'opinion publique nationale. La crédibilité de l'APN est sérieusement entachée et les Algériens ne comprennent pas pourquoi ces députés, qui perçoivent pourtant des salaires mirobolants, ne font presque rien, se contentant la plupart du temps a dire «Oui», à tous les projets de loi présentés par le gouvernement. Et tout porte à croire que les deputés n'ont aucune volonté de changer cette image de l'APN. Une assemblée qui ne jouit d'aucune crédibilité.


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