«Le Maghreb regorge de jeunes humoristes prometteurs »

L'humoriste marocain, Nasreddine Asalhi a estimé, lors d'un entretien accordé à La Nouvelle République, que le Maghreb regorgeait de jeunes humoristes talentueux qui foulent les festivals et les grandes scènes internationales, précisant que cette émergence de jeunes talents assurera le développement et le rayonnement de cet art.Il a par ailleurs exhorté à cette occasion les jeunes qui ont souvent, tendance à copier le style des autres humoristes à tenter à créer leurs propres styles et de percer dans ce domaine à travers des formations afin de se frayer une place dans la cours des grands artistes. Nasreddine Asalhi est l'une des figures emblématiques de l'humour au Maroc. Il a participé à plusieurs festivals au Maroc, en Tunisie et en Egypte, à l'image du Festival du théâtre à Tétouan, celui de Hussainia, de Meknèse etc. Au cours de notre sympathique rencontre avec cet artiste, ce dernier n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'importance de la formation pour les jeunes talents afin de leur donner les outils nécessaires pour assurer la relève afin qu'ils brillent dans leur art, tout en reconnaissant, que le Maghreb enregistre une évolution remarquable du nombre d'humoriste qui montent du jour en jour. Il a, par ailleurs, évoqué les difficultés auxquelles est confronté un humoriste dans son métier à savoir le côté financier. Né en 1993 à Nador au Maroc, cet artiste talentueux estime, encore que l'art de l'humour est une forme d'intelligence et un art de vivre, précisant qu'il est un peu difficile de faire rire le public : « L'humoriste sur la scène doit être habile et doit maîtriser son sujet. Il doit aussi avoir sa méthode propre pour faire rire son public. En ce qui me concerne, je n'ai pas de problème car j'ai mon propre public », a-t-il encore ajouté, soulignant, par ailleurs que l'humoriste doit maîtriser son sujet sur scène : « Personnellement, je préfère aborder des sujets qui sont importants et qui me touchent», a-t-il avoué. Et d'expliquer encore : « je veux toujours apporter du nouveau dans mes sujets, je n'aime pas parler de la politique, parce que la politique tout le monde la connait... ». A propos de sa connaissance des célébrités dans l'art de l'humour algérien, notre interlocuteur a précisé que l'art algérien est riche : « Franchement, je connais Abdelkader Secteur, j'ai assisté à son spectacle ici à Nador, je dirai que c'est un artiste professionnel». Concernant ses nouveautés, l'artiste nous révélera qu'il prépare un nouveau projet avec son groupe d'artistes marocains qu'il a composé comme il n'a pas manqué en fin de cette rencontre de parler de ses débuts dans l'art : « j'ai commencé dans le théâtre à l'âge de 7 ans, j'ai joué dans plusieurs pièces théâtrales et après j'ai composé ma propre troupe théâtrale et notre première participation était au Festival du théâtre pour enfants à Sousse en Tunisie », a-t-il tenu à préciser.