Algérie

"Le Maghreb des films" célèbre le cinquantenaire de l'indépendance en cinéma




L'association "Le Maghreb des films" organise du 29 juin au 8 juillet à Paris des projections, débats et rencontres cinématographiques pour commémorer le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, annonce l'association.
Organisé en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), le programme comporte une vaste sélection de documentaires et fictions sur la période allant de 1830 (début de la colonisation) jusqu'aux premières années de l'indépendance de l'Algérie et qui seront projetés dans une salle de cinéma parisienne.
Cette sélection chronologique vise à permettre au public de comprendre la guerre d'Algérie et d'avoir une vision rétrospective de cette période de l'histoire algérienne, selon les organisateurs.
La projection du film "Abd el Kader, l'exil et le divin" de Sadli Florida est prévue en ouverture des rencontres avec une 'uvre de Marcelline Loridan sur les premières années de l'indépendance, "Algérie année 0". Le premier long-métrage de fiction produit en Algérie, "Une si jeune paix" de Jaques Charby, est programmé en ouverture de cette rétrospective.
Le thème de la torture sera abordé, le 30 juin, par la projection de "Sous les pieds des femmes" (Rachida Krim), "Décembre", de Mohamed Lakhdar Hamina et "Le général de Bollardière et la torture" (André Gazut), traitant de la guerre d'Algérie.
Le documentaire de Marie Colonna et Malek Bensmaïl "1962 : De l'Algérie française à l'Algérie algérienne" sera projeté en appui au débat sur la période coloniale et la naissance du mouvement national algérien.
Les débats sur les thèmes abordés par le cinéma seront animés, au cours des rencontres, par Mouloud Mimoun, directeur de "Maghreb des films", alors qu'un hommage sera rendu au cinéaste et comédien Mohamed Zinet à travers la projection de "Tahia ya didou !" et deux autres films où le cinéaste disparu avait joué.


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