Algérie

Le MAE fustige le député Belmedddah


Très offensif, le ministère des Affaires étrangères (MAE) et par la voix de son porte-parole, Abdelaziz Benali Cherif, épingle le député de la communauténationale à l'étranger de la zone 4,Noureddine Belmeddah.Très offensif, le ministère des Affaires étrangères (MAE) et par la voix de son porte-parole, Abdelaziz Benali Cherif, épingle le député de la communauténationale à l'étranger de la zone 4,Noureddine Belmeddah.
En cause la propension de ce dernier àdes pratiques médiatiques où le députémultiplie déclarations et quintessences de ses correspondances adressées à certaines institutions et concernant particulièrementdes situations inhérentes àdes citoyens algériens établis régulièrementen Espagne ou se trouvant dans ce pays, de manière illégale.
C'est par là, la saillie du communiqué du MAE, rendu publique, hier.Ben Ali Cherif y explique queBelmeddah "a ainsi été à l'origine d'unecampagne calomnieuse et injustecontre notre représentation diplomatiqueà Madrid et notre consulat àAlicante suite au décès, en date du 29décembre 2017, dans un centre de rétention administrative à Archidona, du ressortissantalgérien MohammedBouderbala".Il fait observer que le député "n'a pasattendu le résultat final de l'instructionjudiciaire espagnole et encore moins lesconclusions de la justice algériennepour verser dans la surenchère et travestir la réalité de la situation, ignorant,du coup, tous les efforts déployés parnotre appareil diplomatique pour la prise en charge de ce dossier", soulignet-il, péremptoire.Et de revenir sur le drame ded'Archidona, précisant :
"Notre ambassadeà Madrid, tout comme notre consulat à Alicante, se sont mobilisés depuis l'annonce de la mort de Mohammed Bouderbala en entreprenanttoutes les démarches requises pour suivre d'une manière efficiente le dossier ouvert par les autorités espagnolessuite à ce drame." Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères a, en personne, reçu en datedu 3 janvier 2018, les membres de lafamille de feu Mohammed Bouderbala.Le chargé d'affaire de l'ambassaded'Espagne à Alger a été reçu le mêmejour au ministère des Affaires étrangères.
La justice algérienne s'est saisie dudossier et la contre autopsie pratiquéesur la dépouille a confirmé les conclusions de l'autopsie espagnole.Réagissant, ensuite, à l'attitude dudéputé, le MAE estime que "s'il estnaturel qu'un représentant du peuple sepréoccupe des problèmes auxquels sesmandants ou la communauté nationalese trouvent confrontés, il est incompréhensibleque sa mission soit réduite, d'une part, à jeter l'anathème, à tort,sur les institutions de l'Etat et à parasiter,d'autre part, l'action qu'ellesmènent pour défendre et préserver les droits des membres de la communauté nationale à l'étranger", s'insurge-t-il.Il soutient, mordicus, que "La campagneorchestrée contre l'ambassade d'Algérie à Madrid, à l'occasion de cedrame, préside d'une approche aux antipodesdes mesures prises par l'Etatpour lutter contre l'immigration clandestine", argumentant dans ce contexte"que l'acte de quitter le territoire nationalde manière illégale est répréhensibleet puni par la loi".
Autant d'impairs, donc, qui donnent àlire, aux yeux du ministère des Affairesétrangères que "L'action de M.Belmeddah s'apparente donc à un activisme qui ne se fonde pas sur les dispositionsde la loi, mais qui puise sa logique dans un populisme dangereuxtant il peut être perçu par nos jeunescomme un encouragement à l'immigration clandestine", relève-t-il.Pour le porte-parole du MAE, encore,«La tendance de M. Belmeddah à rendresystématiquement destinataire la pressedes requêtes et autres correspondancesqu'il adresse aux institutions de l'Etat, nous permet de nous interroger sur le véritable objectif qui motive sonaction.
Celle-ci semble, à l'évidence, "s'éloignerdu seul intérêt des citoyens qu'il est censé défendre", estime-t-il.Benali Chérif en veut pour preuve ladernière sortie du député Belmeddahausujet "des prétendus obstacles bureaucratiques que notre ambassade à Madriddresserait devant les ressortissants algériensdésireux de convertir leurs permis de conduire", rappelle-t-il, avant demettre en avant que "Notre ambassadequi s'acquitte pleinement des missionsqui lui sont dévolues, ne fait qu'observerla procédure prévue par l'accord quinous lie à l'Espagne s'agissant de laconversion de cedocument".
En cause la propension de ce dernier àdes pratiques médiatiques où le députémultiplie déclarations et quintessences de ses correspondances adressées à certaines institutions et concernant particulièrementdes situations inhérentes àdes citoyens algériens établis régulièrementen Espagne ou se trouvant dans ce pays, de manière illégale.
C'est par là, la saillie du communiqué du MAE, rendu publique, hier.Ben Ali Cherif y explique queBelmeddah "a ainsi été à l'origine d'unecampagne calomnieuse et injustecontre notre représentation diplomatiqueà Madrid et notre consulat àAlicante suite au décès, en date du 29décembre 2017, dans un centre de rétention administrative à Archidona, du ressortissantalgérien MohammedBouderbala".Il fait observer que le député "n'a pasattendu le résultat final de l'instructionjudiciaire espagnole et encore moins lesconclusions de la justice algériennepour verser dans la surenchère et travestir la réalité de la situation, ignorant,du coup, tous les efforts déployés parnotre appareil diplomatique pour la prise en charge de ce dossier", soulignet-il, péremptoire.Et de revenir sur le drame ded'Archidona, précisant :
"Notre ambassadeà Madrid, tout comme notre consulat à Alicante, se sont mobilisés depuis l'annonce de la mort de Mohammed Bouderbala en entreprenanttoutes les démarches requises pour suivre d'une manière efficiente le dossier ouvert par les autorités espagnolessuite à ce drame." Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères a, en personne, reçu en datedu 3 janvier 2018, les membres de lafamille de feu Mohammed Bouderbala.Le chargé d'affaire de l'ambassaded'Espagne à Alger a été reçu le mêmejour au ministère des Affaires étrangères.
La justice algérienne s'est saisie dudossier et la contre autopsie pratiquéesur la dépouille a confirmé les conclusions de l'autopsie espagnole.Réagissant, ensuite, à l'attitude dudéputé, le MAE estime que "s'il estnaturel qu'un représentant du peuple sepréoccupe des problèmes auxquels sesmandants ou la communauté nationalese trouvent confrontés, il est incompréhensibleque sa mission soit réduite, d'une part, à jeter l'anathème, à tort,sur les institutions de l'Etat et à parasiter,d'autre part, l'action qu'ellesmènent pour défendre et préserver les droits des membres de la communauté nationale à l'étranger", s'insurge-t-il.Il soutient, mordicus, que "La campagneorchestrée contre l'ambassade d'Algérie à Madrid, à l'occasion de cedrame, préside d'une approche aux antipodesdes mesures prises par l'Etatpour lutter contre l'immigration clandestine", argumentant dans ce contexte"que l'acte de quitter le territoire nationalde manière illégale est répréhensibleet puni par la loi".
Autant d'impairs, donc, qui donnent àlire, aux yeux du ministère des Affairesétrangères que "L'action de M.Belmeddah s'apparente donc à un activisme qui ne se fonde pas sur les dispositionsde la loi, mais qui puise sa logique dans un populisme dangereuxtant il peut être perçu par nos jeunescomme un encouragement à l'immigration clandestine", relève-t-il.Pour le porte-parole du MAE, encore,«La tendance de M. Belmeddah à rendresystématiquement destinataire la pressedes requêtes et autres correspondancesqu'il adresse aux institutions de l'Etat, nous permet de nous interroger sur le véritable objectif qui motive sonaction.
Celle-ci semble, à l'évidence, "s'éloignerdu seul intérêt des citoyens qu'il est censé défendre", estime-t-il.Benali Chérif en veut pour preuve ladernière sortie du député Belmeddahausujet "des prétendus obstacles bureaucratiques que notre ambassade à Madriddresserait devant les ressortissants algériensdésireux de convertir leurs permis de conduire", rappelle-t-il, avant demettre en avant que "Notre ambassadequi s'acquitte pleinement des missionsqui lui sont dévolues, ne fait qu'observerla procédure prévue par l'accord quinous lie à l'Espagne s'agissant de laconversion de cedocument".
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