Algérie

Le "made in Israël" sur le marché national



Le
La vigilance des douaniers a prévalu
Ces opérateurs économiques qui ne cessent de faire parler d'eux pour l'importation de produits prohibés et d'origine israélienne notamment.
Tel est le cas de cette affaire traitée par les services des douanes au port de Annaba, qui, lors de l'accomplissement d'un travail de routine, relatif aux opérations de visite physique de conteneurs, ont découvert et saisi une marchandise d'origine israélienne, d'une valeur de 80.113,16 DA. La saisie consistant en une carte électronique importée de France, entre autres équipements de télécommunication, selon un communiqué émanant de l'inspection divisionnaire des douanes à Annaba. Aux termes du document dont nous détenons une copie, la découverte est survenue dans le cadre du traitement de la déclaration en douane, ayant trait à cette opération d'importation. Il a été constaté une mention sur l'emballage et sur le produit en question: «made in Israël». Les mesures douanières et judiciaires d'usage ont été aussitôt entreprises à l'encontre de l'importateur indélicat, à savoir la saisie automatique du produit importé, du fait qu'il s'inscrit dans la case des produits prohibés.
Il convient de rappeler que cette opération n'est pas la première du genre. Les éléments des douanes relevant du port de Annaba avaient, à maintes reprises, déjoué plusieurs tentatives d'introduction sur le territoire national de produits d'origine israélienne. Dans ce sens, on rappellera la saisie en décembre 2016, de 58 colis renfermant 5 815 joggings pour enfants, importés de Chine, avec la mention «made in Israël». Aussi, dans le cadre de leurs prérogatives, les mêmes éléments de ce corps paramilitaire avaient saisi en janvier dernier, 515 filtres à air et filtres à essence, portant le label «made in Israël», importés de Chine. Des opérations qui se sont soldées par la saisie des produits ainsi que létablissement de procédures judiciaires à l'encontre des contenants.
Des saisies similaires avaient été également enregistrées par les services de police à Oran, où des vêtements féminins étiquetés «made in Israël» avaient été confisqués dans plusieurs magasins du centre commercial d'Al-Wadi. Les commerçants qui vendaient ces vêtements féminins «made in Israël» avaient été aussitôt arrêtés. La dernière saisie, est celle opérée par les services des douanes dans le sud-est du pays, où des vêtements pour enfants, des joggings notamment étiquetés en Israël, avaient été saisis à Biskra. Importées de Chine, la marchandise devait être écoulée sur le marché local.
Ces opérations et bien d'autres à l'échelle nationale, renseignent sur l'inconscience des importateurs nationaux. Ces derniers qui, ignorant dans la majorité des cas, que les produits d'origine israélienne sont interdits sur le marché national, même si le pays d'importation, porté sur la déclaration de douane est la Chine ou n'importe quel autre pays. Les produits portant le label «made in Israël», sont interdits dans plusieurs Etats du monde, dont la Syrie, le Liban, L'Iran et l'Algérie entre autres. Malheureusement, l'économie de marché a ouvert une brèche devant nos importateurs, dont la plupart font de la prospection sur Internet, à la recherche de ce qu'ils appellent «la bonne occasion».
Cette dernière marque déposée par excellence l'a été par la Chine qui est le premier pays exportateur de tous produits confondus, issus de la contrefaçon et de la production étrangère, destinés à être écoulés sur le marché mondial, l'Algérie entre autres. Ce qui explique l'arrivée de produits étiquetés en Israël sur le marché national. Une situation à laquelle sont confrontés les services en charge de la protection de l'économie nationale et le consommateur, les services des douanes, ceux activant au port de Annaba, notamment. Ces derniers sont le plus souvent à l'origine de la mise à nu, de toutes les tentatives d'introduction frauduleuse d'une quelconque marchandise, à l'origine douteuse, sensible, prohibée entre autres, et dont les interdictions sont réglementées par les textes de la République, dont le Code des douanes.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)