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La wilaya de Médéa semble battre le record pour ce qui est de l'habitat précaire. On y dénombre près de 32 000 habitats qui constituent un réel danger pour leurs occupants.
Ainsi, plus de 51 000 familles attendent un relogement en urgence, alors que les logements disponibles sont loin de répondre à la demande pressante de ces familles.Lors de la dernière session de l'APW, le directeur de l'urbanisme de la wilaya de Médéa a jugé la situation actuelle de l'urbanisme très préoccupante.
Il rejette tout le tort sur les P/APC, car, d'après lui, ces élus fuient leurs responsabilités devant les multiples problèmes épineux et perpétuels des constructions illicites et la prolifération croissante des bidonvilles.
Une remarque qui n'a pas été du goût des membres de l'APW, ce qui a rendu le débat assez houleux. Car, de l'avis de ces derniers, on ne peut endosser tous les malheurs aux élus puisque cette situation anarchique est causée par la crise chronique du logement, dont ils ne sont pas responsables. Des échanges d'accusations qui ne vont certainement pas résoudre le problème du logement à Médéa.