Le logement a mobilisé tous les Algériens

Le logement a occupé l'esprit des Algériens durant l'année qui vient de s'écouler. Les programmes se sont multipliés à travers une demande toujours explosive. Le parc actuel de nouveaux logements dépasse les 2,7 millions d'unités en attendant le reste des réalisations pour 2015.Le logement a occupé l'esprit des Algériens durant l'année qui vient de s'écouler. Les programmes se sont multipliés à travers une demande toujours explosive. Le parc actuel de nouveaux logements dépasse les 2,7 millions d'unités en attendant le reste des réalisations pour 2015.Si bilan il y a, celui du logement est sans doute le plus important. De 2009 à 2013, le nombre d'unités réalisées est de 950.981 et sans compter les milliers de livraisons d'îlots tout entiers et neufs pendant l'année qui vient de s'achever. A noter que 371.084 unités ont pu être distribuées. Dans ce cadre, le logement public locatif reste la formule la plus attractive pour les demandeurs qui est suivie d'une demande croissante du logement social participatif et celle du logement rural avec des milliers de postulants.On note cependant que les délais auxquels sont soumis les souscripteurs qui attendent depuis des années ont commencé à se raccourcir. Ce sont les postulants du programme AADL de 2001 qui ont souffert de ce retard. Leur dossier a été prioritaire et quelques demandeurs qui ont payé déjà leur première tranche ont pu bénéficier de logements, alors que les autres sont inscrits dans le programme du 1er trimestre de l'année prochaine.Pour accélérer la donne, le ministère de l'Habitat a supprimé les délais d'attente jugés trop longs et de miser sur la numérisation de tous les programmes. La formule AADL 2 est un nouveau programme qui a permis dès la mi-juillet d'inscrire des milliers de demandes et de les enregistrer numériquement afin d'absorber le gros. Cela ne s'est pas fait sans incident et des noms se répétaient dans le fichier de la demande. Cependant, les administrations ont pu contenir le flux des demandeurs de logements.Et pour mieux les gérer, les départements chargés de vérifier la conformité ont obligé les souscripteurs de payer l'intégralité des montants afin de ne pas cumuler les retards encore une fois. On a vu des foules qui ont pris d'assaut les antennes de l'AADL et souvent cela s'est déroulé à la fin de l'année dans des stades, ce qui dénote de l'ampleur du dossier. L'autre nouveauté dans le programme est celle de l'implication du financement qui est du ressort de plusieurs banques dont le CPAet la BDL qui ont consenti des crédits sur l'habitat, outre Cnep Immo qui reste le principal ordonnateur.Sur ce plan d'ailleurs, les bailleurs de fonds ne manquent pas. Il faut dire aussi qu'un programme spécial pour la capitale s'est vu attribuer plus de 14.000 unités qui a été lancé sur plusieurs chantiers. Les prioritaires restent ceux de l'habitat précaire et ceux qui attendent leurs cas de relogement. Globalement avec l'arrivée du nouveau wali Abdelkader Zoukh, les choses ont été accélérées. De plus, les assiettes de foncier ont été aménagées dans la périphérie d'Alger, sachant que le réseau de la ville et dans certains endroits est saturé.Des logements plus commodesLes unités construites restent selon les spécialistes plus commodes qu'auparavant. Les logements sont spacieux, dotés d'espaces verts et de crèches pour les enfants. Mais parfois, comme le signale une étude d'experts, les nouvelles bâtisses dans certaines localités sont isolées et ne sont pas liées aux espaces vitaux tels que les marchés de proximité, polycliniques, écoles...Le ministère de tutelle promet de régler la question une fois pour toutes en obligeant les promoteurs à veiller au grain. En outre, il a été constaté que le nombre de partenaires étrangers pour la construction s'est élargi aux Espagnols, Portugais, Italiens et Turcs. Ces derniers ont l'avantage d'un savoir-faire et d'une expérience avérée. Cela n'empêche pas que le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, ait instruit les promoteurs de privilégier la préférence nationale et d'exiger que les matériaux de construction de marque algérienne soient utilisés pour les chantiers.Si bilan il y a, celui du logement est sans doute le plus important. De 2009 à 2013, le nombre d'unités réalisées est de 950.981 et sans compter les milliers de livraisons d'îlots tout entiers et neufs pendant l'année qui vient de s'achever. A noter que 371.084 unités ont pu être distribuées. Dans ce cadre, le logement public locatif reste la formule la plus attractive pour les demandeurs qui est suivie d'une demande croissante du logement social participatif et celle du logement rural avec des milliers de postulants.On note cependant que les délais auxquels sont soumis les souscripteurs qui attendent depuis des années ont commencé à se raccourcir. Ce sont les postulants du programme AADL de 2001 qui ont souffert de ce retard. Leur dossier a été prioritaire et quelques demandeurs qui ont payé déjà leur première tranche ont pu bénéficier de logements, alors que les autres sont inscrits dans le programme du 1er trimestre de l'année prochaine.Pour accélérer la donne, le ministère de l'Habitat a supprimé les délais d'attente jugés trop longs et de miser sur la numérisation de tous les programmes. La formule AADL 2 est un nouveau programme qui a permis dès la mi-juillet d'inscrire des milliers de demandes et de les enregistrer numériquement afin d'absorber le gros. Cela ne s'est pas fait sans incident et des noms se répétaient dans le fichier de la demande. Cependant, les administrations ont pu contenir le flux des demandeurs de logements.Et pour mieux les gérer, les départements chargés de vérifier la conformité ont obligé les souscripteurs de payer l'intégralité des montants afin de ne pas cumuler les retards encore une fois. On a vu des foules qui ont pris d'assaut les antennes de l'AADL et souvent cela s'est déroulé à la fin de l'année dans des stades, ce qui dénote de l'ampleur du dossier. L'autre nouveauté dans le programme est celle de l'implication du financement qui est du ressort de plusieurs banques dont le CPAet la BDL qui ont consenti des crédits sur l'habitat, outre Cnep Immo qui reste le principal ordonnateur.Sur ce plan d'ailleurs, les bailleurs de fonds ne manquent pas. Il faut dire aussi qu'un programme spécial pour la capitale s'est vu attribuer plus de 14.000 unités qui a été lancé sur plusieurs chantiers. Les prioritaires restent ceux de l'habitat précaire et ceux qui attendent leurs cas de relogement. Globalement avec l'arrivée du nouveau wali Abdelkader Zoukh, les choses ont été accélérées. De plus, les assiettes de foncier ont été aménagées dans la périphérie d'Alger, sachant que le réseau de la ville et dans certains endroits est saturé.Des logements plus commodesLes unités construites restent selon les spécialistes plus commodes qu'auparavant. Les logements sont spacieux, dotés d'espaces verts et de crèches pour les enfants. Mais parfois, comme le signale une étude d'experts, les nouvelles bâtisses dans certaines localités sont isolées et ne sont pas liées aux espaces vitaux tels que les marchés de proximité, polycliniques, écoles...Le ministère de tutelle promet de régler la question une fois pour toutes en obligeant les promoteurs à veiller au grain. En outre, il a été constaté que le nombre de partenaires étrangers pour la construction s'est élargi aux Espagnols, Portugais, Italiens et Turcs. Ces derniers ont l'avantage d'un savoir-faire et d'une expérience avérée. Cela n'empêche pas que le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, ait instruit les promoteurs de privilégier la préférence nationale et d'exiger que les matériaux de construction de marque algérienne soient utilisés pour les chantiers.