Algérie

"Le livre, un vecteur de l'éducation"




Initiée par l'Emev, cette édition s'est déroulée les 3 et 4 juin à Taourirt Amokrane, à Tizi Ouzou. À travers ce rendez-vous littéraire, les organisateurs avaient pour objectif de "promouvoir le livre dans toutes les langues" et de sensibiliser à "la nécessité d'utiliser les langues maternelles comme vecteur de l'éducation".L'Emev (Entreprise d'organisation des manifestations culturelles, économiques et scientifiques de la wilaya de Tizi Ouzou) a choisi, cette année, Taourirt Amokrane, l'un des plus gros villages de Kabylie, relevant de la commune de Larbâa Nath Irathen, pour organiser la 3e édition du "Printemps du livre" (Tafsut n'wedlis). Placée sous le thème "Le livre, un vecteur de l'éducation", cette grande fête du livre s'est déroulée les 3 et 4 juin."Cette 3e édition s'est démarquée quelque peu des précédentes en s'articulant autour de la thématique des langues maternelles et surtout de la nécessité de les utiliser comme vecteur de l'éducation. Selon l'Unesco, l'utilisation de la langue maternelle est un facteur important d'intégration dans l'enseignement et un gage pour une éducation de qualité", a indiqué Amirouche Malek, responsable de l'Emev. Et de préciser : "Cette nouvelle édition avait pour objectif de promouvoir le livre dans toutes les langues, sans exclusion, mais l'accent a été mis sur le livre en tamazight, puisqu'il véhicule une langue maternelle majoritaire dans la région." À travers les communications qui ont été présentées tout au long de ces deux jours, "nous avons tenté d'examiner certains aspects corollaires à cette thématique des langues maternelles. Cette rencontre se voulait aussi comme un tremplin pour les nouvelles plumes, soit une opportunité qui leur assurera une meilleure notoriété et la possibilité d'une première esquisse avec le monde de l'édition", a expliqué Amirouche Malek.Pour notre interlocuteur, "la littérature est la meilleure des panacées, la nôtre se doit être audible et visible. Il est donc impératif que les langues parlées et écrites en Algérie soient en parfaite interaction afin de consolider et d'enrichir, par leurs spécificités linguistiques, la littérature algérienne dans toutes ses composantes. Nous devons faire en sorte que notre identité plurielle soit une force qui nous unit".Pour conclure, le responsable de l'Emev a informé qu'"il est impératif d'agir si nous ne voulons pas voir le lecteur algérien se tourner uniquement vers des écritures importées qui ne véhiculent pas notre réalité ainsi que les valeurs de notre identité nationale. Notre identité plurielle doit se refléter dans les écrits littéraires".Il est à signaler que ce "3e Printemps du livre" de Taourirt Amokrane a été marqué par de nombreuses communications, des ventes dédicaces et des animations musicales assurées par les chanteurs Hocine Ouahioune, Rabah Ouferhat, Malek Kezoui, Brahim At Ghovri et Takfarinas Ferhat.K. Tighilt


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