La décision de permettre aux libraires de distribuer les manuels scolaires en lieu et place des établissements éducatifs aura pris de court tout le monde. Surtout les parents, qui se bousculent devant les rares librairies pour acquérir les livres dont leurs enfants ont besoin.Ce qu'il faut remarquer c'est que peu de libraires ont souscrit à cette opération, qui, malgré sa rentabilité, donne du fil à retordre aux revendeurs. Pourquoi ' Tout simplement parce que les libraires ont aussi à distribuer des quotas de cahiers et d'articles scolaires aux élèves des différents paliers. A Aïn Beïda, la tâche a été confiée au départ à un seul libraire, avant de toucher un second. Devant le magasin du premier, des files d'attente se forment chaque jour depuis le début de la rentrée scolaire et jusqu'à hier. Des parents ont dû s'absenter de leur travail pour acheter les livres scolaires. Nous en avons même rencontré d'autres qui n'ont pas trouvé tous les manuels exigés. «Je suis obligé de me rendre au chef-lieu de wilaya pour compléter la liste des livres», nous dit un père de famille désappointé. Beaucoup regrettent que l'école soit déchargée de la distribution des livres. «Avant, tout allait à merveille. Il suffisait de confier la somme d'argent exigée par l'économat pour que mes enfants aient tous les livres. Aujourd'hui, la nouvelle mesure nous a tous pris de court», reconnaît Saïd, père de trois enfants scolarisés dans le primaire et le moyen. C'est déjà la fin de la deuxième semaine du mois de septembre et nombre d'élèves ne disposent pas de livres.
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Posté Le : 14/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com