Le livre scolaire en question

Le livre scolaire a fait l'objet hier d'une rencontre organisée en présence de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique en collaboration avec le Centre national de la recherche sur le développement de la langue arabe (CRSTDLA). Des spécialistes de la question ont, durant cette rencontre prévue pour deux jours, donné des communications sur le livre scolaire. La ministre déléguée Souad Bendjaballah a souligné à l'ouverture officielle de la rencontre que «le but n'est pas d'empiéter sur les prorogatives du ministère de l'Education nationale ou des autres institutions mais de trouver les concepts adéquats pour faire de la langue arabe un outil totalement intégré dans la mondialisation de la connaissance». Etant le réceptacle où se concentrent les connaissances, le livre est selon les rédacteurs du communiqué de presse du ministère délégué, «l'instrument privilégié au moyen duquel sont traduits les objectifs de la réforme en termes de moyens et de méthodes pédagogiques de compétences visées et de connaissances véhiculées ainsi que leur valorisation et évaluation». Bendjaballah précisera que parmi les missions principales du CRSTDLA «se mettre au service des différents secteurs par le développement et l'amélioration de la langue arabe». L'objectif à ses yeux est que «cette amélioration concerne la langue arabe et non la correction des erreurs linguistiques». Pour sa part, le directeur du centre, Rachid Benmalek, estimera que la rencontre «donnera l'occasion aux chercheurs de faire part de leurs recherches en même temps que de rassembler autour de cet objectif tous les concernés car l'avenir de l'enfant constitue la principale préoccupation». Les chercheurs devront faire des communications sur la relation entre le livre scolaire et l'enseignant, l'apprenant et les méthodes pédagogiques. Le séminaire devra aussi s'intéresser au contenu du livre et aux mécanismes de son élaboration. Des spécialistes ont posé la problématique du livre parascolaire et de la nécessité de son contrôle qui, «en dépit de son apport dans l'amélioration du niveau de l'élève, peut contenir des connaissances erronées à l'exemple de dictionnaires et autres instruments nécessaires à l'élève».