Algérie

«Le livre et l'écriture pour la promotion de la lecture publique»


La directrice de la Culture de la wilaya de Tizi Ouzou a souligné, lundi, l'importance du livre et de l'écriture dans la promotion de la lecture publique.«Le salon Djurdjura du livre, dédié cette année à deux icônes de l'écriture autour de notre histoire et héros de la révolution, Salah Mekacher et Zoheir Ihaddaden, qui rayonnent aujourd'hui à l'échelle nationale, se veut être une occasion pour donner la parole au livre et à l'écriture afin de s'ouvrir à la promotion de la lecture publique », a-t-elle indiqué. S'exprimant à l'ouverture de la 11ème édition du salon Djurdjura du livre qui se tient à la Bibliothèque principale de lecture publique, en présence du wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, la directrice locale de la Culture a exprimé sa fierté d'être dans une ville où, a-t-elle, observé, l'art s'affiche dans tous les milieux, sans exception. «Tous les deux, Salah Mekacher et Zoheir Ihaddaden, ont signé de leurs plumes en or, des écrits qui sont incontestablement des textes référents de notre identité », a-t-elle dit.
Cette année, a poursuivi Nabila Goumeziane, nous avons voulu faire coïncider une date importante de notre histoire avec le livre et l'écriture. Une date historique, a-t-elle observé, qui nous renvoie aux manifestations populaires qui avaient mis à nu aux yeux du monde la réalité criminelle et l'horreur du colonialisme français et exprimé l'unité du peuple algérien, sa mobilisation ainsi que son attachement à ses principes. Du 10 au 15 décembre courant, sous le thème «l'écriture pour l'histoire et la mémoire», la ville de Tizi Ouzou vivra pour la 11ème fois grâce à ce salon ambitieux et engagé des moments de convivialité en harmonie avec tous les acteurs du livre venus des quatre coins de l'Algérie profonde », a-t-elle ajouté.
Cette présente édition qui rentre dans le cadre de l'année de l'Amazighité décrétée par l'Etat, a encore poursuivi Nabila Goumeziane, a inscrit, le prix d'écriture « ungal » en langue amazighe afin d'encourager la production livresque en cette langue devenue officielle depuis plus de deux ans grâce à l'engagement du président de la république à conforter l'identité nationale.
Pour sa part, le premier magistrat de la wilaya a mis en avant l'importance de la lecture qui, a-t-il dit, forme et éclaire nos lanternes. « Avec la prolifération et le développement des réseaux sociaux, la lecture est reléguée au second plan », a-t-il observé, relevant que ce salon du livre encourage la population juvénile et estudiantine à la lecture. « Le livre est irremplaçable », a-t-il poursuivi.
Un riche programme est élaboré pour cette édition au niveau de plusieurs sites, la Bibliothèque principale de lecture publique, la maison de la Culture Mouloud Mammeri et son annexe d'Azzazga, le centre culturel Matoub lounes de Ain El Hammam, les bibliothèques et salles de lecture de la wilaya. Un éclatement inscrit pour permettre au livre de se déplacer vers la population de notre wilaya qui ouvre les bras à la culture sous toutes ses formes. Plus de 40 maisons d'édition, une soixantaine d'écrivains et auteurs, ainsi que des conférenciers y prennent part à la présente édition du salon Djurdjura du livre.
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