Algérie

Le libyen condamné bientôt libéré



Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, le Libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie, devrait être bientôt libéré en raison de son cancer en phase terminale, ont affirmé jeudi les médias britanniques, des informations qualifiées de « pures spéculations » par les autorités. La nouvelle a suscité des réactions diverses parmi les familles des 270 personnes mortes dans la tragédie en Ecosse, certaines qualifiant cette mesure de « honte », d'autres de justifiée. Megrahi devrait probablement sortir de sa prison écossaise la semaine prochaine, pour raisons de santé, croit savoir la BBC, sans citer ses sources. Le Libyen devrait être libéré à temps pour entamer chez lui le Ramadhan, qui commence le 21 août en Libye, ajoute la BBC, une information relayée par la plupart des médias britanniques. Megrahi, 57 ans, a été condamné en 2001 à la prison à vie assortie d'une période de sûreté de 27 ans, pour l'attentat contre l'avion assurant le vol 103 de la compagnie américaine PanAm, le 21 décembre 1988, au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie. Les 259 personnes à son bord, la plupart américaines, ainsi que onze autres au sol avaient été tuées dans l'explosion. Les médecins lui ont diagnostiqué un cancer de la prostate l'an dernier. Selon son avocat, la maladie s'est généralisée et a atteint un stade avancé. La députée écossaise Christine Grahame, qui a récemment rendu visite à Megrahi en prison, l'a jugé « très malade », disant ne pas croire qu'il serait encore en vie d'ici à la fin de l'année. Sa libération « serait une honte », ont cependant réagi plusieurs intervenants. Selon la BBC, la libération du Libyen devrait être annoncée la semaine prochaine. Outre un nouvel appel contre sa condamnation, après un premier perdu en 2002, une demande de libération pour raisons médicales avait été reçue le mois dernier par le gouvernement. En mai, Tripoli avait par ailleurs sollicité son rapatriement.  >   


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)