Algérie

Le Liban attend un nouveau gouvernement



Au lendemain de graves débordements sécuritaires, notamment à Aïn el-Remmané (en banlieue de Beyrouth) et Bickfaya (Metn), plusieurs responsables politiques ont condamné hier le regain de tensions au Liban, opposant des partisans de formations politiques tantôt entre eux, tantôt aux manifestants. "Pas moins de 16 personnes ont été interpellées hier à travers le Liban après une troisième nuit consécutive de violences nocturnes", a annoncé, pour sa part, l'armée dans un communiqué.Le Liban est devenu le théâtre d'affrontements violents notamment entre les partisans des partis chiites, le Hezbollah et el Amal d'une part et les manifestants anti-gouvernementaux d'autre part. Dans un discours, mardi soir, le président libanais, Michel Aoun, a affirmé qu'il ne permettra pas un retour à la guerre civile, tandis que la ministre sortante de l'Intérieur, Raya el-Hassan, a estimé que "le pays se trouvait à un tournant".
Le président libanais Michel Aoun a encore affirmé hier, lors d'un entretien avec le nonce apostolique, Joseph Spiteri, qu'il s'efforçait de "trouver des solutions à la situation actuelle à tous les niveaux", alors que le Liban est entré dans son 42e jour de révolte populaire, sur fond de crise économique. Les consultations pour la formation d'un nouveau gouvernement, 30 jours après la démission du premier ministre Saad Hariri, devraient être lancées aujourd'hui.

R. I./Agences


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