KSAR DE TAGHIT ... (suite 2 et fin).
A coté du ksar, dont il est nettement séparé par une rue qui descent à l’infirmerie, se dresse le village, une quinzaine de maisons habitées, d’un coté, par les employés du poste et du maghzen et, de l’autre, par quelques commerçants et tailleurs. Plus bas, dominant la palmeraie, s’alignent les constructions neuves de l’infirmerie et de l’école.
La palmeraie et les ksours voisins .Piste touristique.
Une belle foret de soixante mille palmiers s’étire sans interruption, sur une longueur de 15 kilomètre, dans l’étroit couloir encaissé ou serpente le lit de ;’oued Zouzfana. Au Nors, elle apporte sa première note de verdure un kilomètre avan le ksar de Zaoui Foukania ou elle s’étale assez clairsemée, puis elle se resserre au niveau de Taghit, et continue, très dense, dominée par le ksar de Barrebi ; envahie par la dune, à Bakhti, elle vient mourir enfin au pied de Zaouia tahtania. Sa largeur ne dépasse jamais trois cents mètres .
Parlant de Taghit, une pite touristique de 4 kilomètre, taillée au flanc de la montagne, conntourne le fort de l’Epéron en suivant l’oued, qu’elle traverse ensuite pour grimper sur le reg jusqu’au ksar de Zaouia foukania. Celui-ci, entouté de ses murailles flanquées de tours. S’érige entièrement sur le plateau qui borde l’oued. Non loin, au creux des dunes, se cache la petite palmeraie de Dzira, d’où le bordj de Taghit apparait au loin comme une place forte campée au pied de l’Erg.
Au Sud de Taghit, en empruntant le terrain plas qui s’étend entre la dune et l’oued, en arrive à Barrebi, le plus important des ksour, après avoir traversé l’immense champ de pièrres de son cimetière. Ses murailles et ses tours carrées bordent le plateau et descendent très pittoresquement au milieu des jardins, donnant ainsi à ce ksar un cachet différent des deux précedents. Entre Taghit et Barrebi, les restes ddu petit village de Breka, formés de quelques maisons, échappent facilement aux regards. Il en est de meme des petites palmeraies de Mailez Bel Kheikh et Mailez Bel Mir, qui se cachent dans une dépression de l’Erg.
Mais la dune empiète de plus en plus et, trois kilomètres plus au Sud, le ksar de Bakhti poussé par l’Erg, a du abriter ses maisons dans la palmeraie. Juste avant d’arriver se trouv l’imposant tombeau de Sidi BAYAZID, le marabout le plus vénéré de la région.
Si l’on veut continuer par la vallée, il n’est plus possible d’atteindre Zaouia tahthania, 4 kilomètres plus loins, qu’à pied ou à chameaux. A l’opposé de Baghti, ce ksar regarde, de versant sur lequel il est bati, la palmeraie qui vient finir à ses pieds. Au sommet de la falaise, dominant la palmeraie. Mzaourou en face de Zaouia tahtania, dresse sur un promontoire son ksar en ruines où l’on peut accéder par un sentier rocailleux.
Au creux de la vaillée, l’oued coule une partie de l’année, s’étendant en une large nappe ou viennent se jouer le bleu du ciel et le vert des palmiers. Les grenouilles y coassent inlassablement. Par endroits, sur les bords, une épaisse couche de cristaux blancs recouvre le sol. Sur ces rives, derrière des murettes en toubs, s’étalent les jardins.
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Posté Le : 20/01/2013
Posté par : settaf
Ecrit par : Arhives Institut Pasteurs d'Algérie (1956)