LE JUSTE MOT

Un député ou un sénateur ne doit pas se limiter à percevoir « un salaire » et garder tout pour lui. Le député devra en principe engager une équipe vacataire pluridisciplinaire, composée de personnes, ressources expertes dans le domaine socio-économique culturel, et de politique extérieure. Cette équipe le conseille et lui prépare des questions pertinentes souvent mettant mal à l'aise les représentants de l'Etat parce que tout simplement l'expertise qu'il aura en main à chaque fois dans des débats au sein de l'assemblée fera de lui un leadership. Le document élaboré par ses conseillers le prépare et le conduit à mieux défendre son pays et sa ville. Il confortera même les positions de son parti qui voit en lui un meneur d'hommes. Ça doit se passer comme cela mais pas autrement. Ce serait encore mieux s'il ouvrait une permanence dans sa wilaya pour recevoir et écouter ses concitoyens. A la fin de son mandat il aura la conscience tranquille du devoir accompli devant Dieu le seigneur tout puissant et devant ces concitoyens lesquels, ils ne laisseront surement pas tomber pour l'encourager à un renouvellement éventuel du mandat électif. Il aura ainsi fait ses preuves de ces capacités d'un homme politique respectable, qui n'a rien à se rapprocher. Chez nous, rares sont les députés qui exercent plusieurs mandats sur des années allant par exemple jusqu'à 20 années de mandature. A chaque élection, ils sont éjectés par leurs partis respectifs. Nous n'avons pas cette culture de pérennité de ceux qui nous représentent. Ce sont les marchandages et les spéculations dès fois des aberrations, comme le cas de ces dernières élections de sénateurs, un petit parti qui se fait élire par les militants d'un autre parti. Et comme il leur est reconnaissant il abandonne son parti pour adhérer chez le parti des militants qui l'ont fait élire. N'est-ce pas là un paradoxe. Heureusement que la nouvelle Constitution a mis fin à ces éculibrations.