Algérie

« Le jugement de ceux ayant franchi les lignes rouges est un devoir » Ouverture de la session d'automne du parlement - M. Bensalah à propos de la corruption



« Le jugement de ceux ayant franchi les lignes rouges est un devoir » Ouverture de la session d'automne du parlement - M. Bensalah à propos de la corruption
La session parlementaire d'automne sera « exceptionnelle » compte tenu des activités inscrites à son menu. Celui-ci sera étroitement lié aux événements prévus en 2014, d'autant plus que cette année devra marquer « la fin d'une feuille de route économique ambitieuse et le début d'une autre phase qu'on souhaite plus ambitieuse encore ». C'est ce qu'a indiqué, hier, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalahn à l'ouverture de la session parlementaire, en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal et des membres du gouvernement. Aussi, le président de la Chambre haute prévoit une réussite de cette rentrée sociale, qui devra toutefois prendre en charge les questions posées « avec rationalité ». Dans cette optique, il a incité les parties concernées à trouver des solutions aux problèmes existants. A ce titre, il a estimé que le gouvernement, ayant acquis une expérience appréciable en ce sens, a dû se préparer aux séances de consultations cycliques qu'il entame avec les partenaires sociaux. Condition : il faut faire prévaloir « l'esprit de responsabilité », a-t-il précisé avant de préciser que des indices positifs sont de mise et rien ne nous pousse à croire « qu'il y a le feu en la demeure Algérie ». Au sujet de la corruption, M. Bensalah a estimé « que la rectification de l'erreur s'avère une exigence de l'heure, à l'instar de la punition de ceux qui ont franchi les lignes rouges, qui constitue un devoir ». Le traitement de cette question brûlante a nécessité beaucoup « d'audace et de courage », déclare-t-il, en saluant à l'occasion les parties ayant ouvert les dossiers des fraudeurs qui ont abusé des biens publics en les soumettant à la justice. Le président du Conseil de la nation tient à préciser néanmoins « qu'il ne faut pas confondre entre politique d'impunité qu'il faut bannir et l'équitable jugement qu'il faut soutenir ». En somme, il s'est dit convaincu que le fait d'ouvrir le dossier de la corruption constitue « un indice positif confirmant la justesse et la crédibilité de la ligne adoptée par notre Etat ». Cette politique a consolidé d'ailleurs, la place de l'Algérie sur la scène internationale et l'a protégée des « complots ayant visé vainement sa déstabilisation ». Abdelkader Bensalah a évoqué ce sujet dans un seul but : « dire à ceux qui prévoient un vide institutionnel et une instabilité sociale qu'ils se trompent dans leurs calculs » et qu'ils doivent à l'avenir réviser leurs analyses avant de généraliser les jugements. « Les instances nationales constitutionnelles excellent dans leur rendement. Preuve en est, elles ont pu traiter de lourds dossiers stratégiques, à l'exemple du logement ». De plus, « le gouvernement a entamé une nouvelle forme de communication directe, à travers des visites sur le terrain que le Premier ministre a effectuées dans un souci d'améliorer la relation entre le gouvernant et le gouverné ». Ce qui s'inscrit dans le cadre de la politique engagée par l'Algérie sous la direction d'Abdelaziz Bouteflika en réponse aux « partisans du pessimisme ».


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