Algérie

«Le judo africain a du potentiel»



Le 1er vice-président de l'Union africaine de judo (UAJ), l'Algérien, Mohamed Meridja, a mis en exergue, dans un entretien au site de l'instance, le potentiel «énorme» du continent qui rêve d'atteindre les sommets. «En Afrique, nous avons un potentiel et une belle jeunesse qui aime le judo et veut atteindre le summum, mais qui ne peut être atteint que par une grande stratégie de développement», a indiqué Meridja, ajoutant que depuis des mois, l'UAJ travaille, main dans la main avec la FIJ (Fédération internationale) pour définir les contours de cette stratégie, permettant à l'Afrique de ne plus se contenter d'avoir du potentiel seulement, mais surtout, qu'elle puisse exprimer tout son talent. «L'Afrique est un continent démographiquement jeune. Mais il faut comprendre que dans beaucoup de pays africains, la période actuelle est une période de transition, non seulement sportive, mais aussi administrative. Donc beaucoup d'associations nationales sont en pleine restructuration de leur comité de direction. C'est une étape tout à fait logique, alors que nous sortons à peine du cycle olympique précédent et que nous sommes à l'orée d'un nouveau cycle», a expliqué Meridja, également directeur de l'éducation et du coaching de la FIJ. Pour l'UAJ, l'année 2022 est importante et aura un impact sur tout le développement futur du judo en Afrique. Le comité directeur de l'instance continentale, sous le nouveau président, le Malgache Siteny Randrianasolo-Niaiko, travaille pour redonner à l'Afrique «tout son lustre». «En analysant les chiffres, on se rend compte qu'il y a peu de médailles africaines aux Jeux Olympiques et surtout lors des 3 dernières éditions, il n'y en a eu aucune. Je crois qu'on peut changer cela. Quand on analyse le dernier Grand Prix de Zagreb, une écrasante majorité des participants étaient des juniors, nous avons en Afrique le vivier pour alimenter cette usine à compétiteurs», a fait remarquer Meridja, ancien athlète de haut niveau, avec une participation aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, et ancien président de la Fédération algérienne de judo (FAJ). Le vice-président de l'UAJ a révélé la mise en place des structures nécessaires à l'éclosion de juniors et seniors et investir sur l'avenir. «Nous envisageons de créer 3 groupes d'athlètes: ceux qui auront le potentiel immédiat de se préparer pour les prochaines éditions des Jeux Olympiques, un groupe spécifique qui préparera les Championnats du monde et un groupe qui préparera plus spécifiquement les championnats continentaux, afin qu'ils puissent s'aguerrir», a assuré Meridja, ajoutant que les techniciens doivent travailler dans le même sens pour pouvoir atteindre les objectifs de l'UAJ.


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