Algérie

Le journaliste Boualia menacé de mort



Qui en veut au journaliste Redouane Boualia ' Le correspondant d'Oran du journal arabophone, El Bilad, a échappé, de justesse, à une tentative d'assassinat dans la nuit de mercredi à jeudi. Un fait qui n'est pas sans (nous) rappeler l'« inquisition » de la décennie noire, lorsque journalistes, écrivains, intellectuels, professeurs, traqués en permanence, étaient contraints de changer de lieux d'hébergement pour échapper à la mort. Aujourd'hui, une nouvelle forme de «terrorisme » menace les journalistes. La «loi du talion» que veulent instaurer, vaille que vaille, les pourvoyeurs de la mort, qui ont investi dans la harga et la traite humaine. En effet, le journaliste n'a dû son salut qu'à l'absence de son lieu d'habitation, situé dans la commune côtière d'Aïn El Türck. Une «horde» composée de plusieurs individus, tous armés d'armes blanches, ont, dans la nuit des faits, cerné son domicile, proférant à son encontre toutes formes d'obscénités, d'insultes, d'invectives, suivies de menace «de liquidation physique». Ces derniers ont, par la suite rebroussé chemin, dès s'être rendus compte que le journaliste était absent. Cette descente «punitive» a été opérée juste après la publication, mercredi, et par ledit journaliste, d'un article de presse, rapportant le démantèlement, par les forces de sécurité, d'un réseau spécialisé dans la harga, la traite humaine et le trafic de drogue. Alerté des faits, le correspondant du journal El Bilad s'est rendu aux services de sécurité pour déposer plainte. Une enquête a été ouverte sur le champ. Spécialisé dans le traitement médiatique des affaires liées à la sécurité, en particulier celles en relation avec le trafic de drogue, la harga et la traite humaine, Redouane Boualia suivait, depuis près de 20 ans, le phénomène de la harga, le traitant sous ses différents aspects. Dans ses articles, le rédacteur a tiré l'alarme prenant à témoin l'opinion publique tout en mettant en garde contre la montée fulgurante du phénomène de la harga et les tentatives de quitter clandestinement le territoire national.Un sujet qu'il a abordé sous toutes ses facettes, démontrant la face « hideuse » de ces « vendeurs de la mort » contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Un commerce ayant transformé la Méditerranée en un large cimetière ayant englouti plusieurs dizaines de personnes, tous âges et sexes confondus.


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