Algérie

Le journalisme est-il mort en Algérie '



Avec le flux considérable d'informations qui caractérise notre air et l'accessibilité aux réseaux de communication, de transmission et de partage médias, l'utilisateur devient plus proche de l'actualité que jamais, ce qui place le journalisme au coeur de toutes ces activités .Mais entre buzz médiatique et journalisme d'investigation, il n'est pas toujours évident de déceler le vrai du faux.Il vous suffira de jeter un seul coup d''il rapide sur les chaines d'actualité algériennes pour établir un constat aberrant ; avec tout les changements qui ont lieu dans le monde, que se soit en politique, en économie ou en société, et notamment les conflits politiques et guerres civiles qui persistent au moyen orient ou encore en Afrique, nos chaines d'actualité nationales ( qualifiées par bon nombre de téléspectateurs de « télé-poubelle » se contentent tout simplement de relater des faits de société tant insignifiants que sans grand intérêt, attisant l'étonnement , la moquerie et très souvent la colère de ses téléspectateurs .Interrogé lors d'une émission sur une chaine de l'opposition « Al Magharibia » , Abdou SEMMAR, directeur d'AlgeriePart et d'Algérie Focus , explique cette réticence face au journalisme d'investigation approfondi : « le journalisme en Algérie subit une réelle pression, il opère dans un climat hostile, rare sont les investigateurs qui se battent pour dévoiler la vérité ».
D'autre part, vérifier ses informations pour un journaliste représente une tache difficile dans tout les pays du monde .En Algérie, additionné à cet inconvénient, confirmer les sources obtenues correspond à une tache particulièrement pénible, dans la mesure où il n'existe aucune source officielle regroupant des statistiques actuelles ou des informations concernant des entreprises , individus et personnages publiques .De ce fait ,1/5 des articles publiés sont du pure « copié collé « de précédents articles parus,, de plus , 80% des faits d'actualité sont repris moins de 3H suite à leur publication et sans même vérifié leurs sources dans la majorité des cas.
Pour conclure, le journalisme en Algérie n'a pas encore été enterré ,bien en contraire , il se réincarne en une version digitalisé « le journalisme 2.0 » , ou attirer le maximum de lecteur et de « followers » devient une nécessité qui à véhiculé des informations contestables .Dans ce contexte, consulter diverses sources d'actualité , analyser les informations et ne pas hésiter à pousser vos recherches , vous permettra de déceler l'info de l'intox.
Nariman HAMOUCHE
(Partenariat Réd-DIG-"Liberté "(#RDL)/Alumni (HEC))


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)