La commission électorale étant fondée sur le principe de neutralité, les modalités de sa constitution, de sa composition et de son fonctionnement doivent faire l'objet d'un débat et d'un consensus entre les acteurs politiques.L'administration, qui doit se tenir à égale distance des acteurs politiques, en vertu des principes démocratiques, doit jouer le jeu en évitant de gêner le fonctionnement de la commission par des blocages administratifs, notamment au niveau des moyens matériels et financiers.Le contrôle et la supervision doivent porter sur l'ensemble du processus électoral : de l'inscription sur les listes électorales à la confection du fichier électoral, en passant par le retrait des cartes d'électeurs, jusqu'au vote et au dépouillement. L'ensemble de ces opérations, menées en toute transparence, garantissent le respect de la loi électorale et, en particulier, l'égalité entre les candidats.Cette égalité doit être assurée à tous les niveaux du processus. Au niveau des médias gouvernementaux, une réglementation appropriée doit en assurer l'accès équitable à tous les candidats.Dans le processus électoral, une société civile indépendante et autonome peut assumer une fonction de veille et d'alerte, voire de médiation, lorsque le contexte l'exige et que les protagonistes le souhaitent. L'observation des élections constitue un enjeu important.L'intervention d'observateurs nationaux issus de la société civile à même d'intervenir à tous les stades du processus électoral doit être encouragée. La présence d'observateurs internationaux peut être utile, selon le contexte.
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Posté Le : 24/04/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D H
Source : www.lesoirdalgerie.com