Algérie

Le jour d'après



Le jour d'après
Aujourd'hui, samedi, demain dimanche et ensuite les jours qui suivront, c'est toute l'Algérie qui continuera à vaquer, dans la paix et la sécurité, à ses habituelles occupations. Et pourtant, ne nous a-t-on pas promis l'enfer avec son lot de sang, de douleur et de larmes si Bouteflika s'obstinait à «quémander» au peuple un quatrième mandat après quinze ans de pouvoir' Bouteflika dictateur' Autocrate' Allons donc...A-t-il violé la Constitution' Ses adversaires nous menaçaient que le déluge s'abattrait sur le pays si tant est sa volonté de se maintenir aux manettes pour quelques années encore au pouvoir.Mais contre la volonté de qui' Du peuple' Puisque c'est de lui, et de lui seulement et de son suffrage universel qu'il pourra encore fouler les allées et... le gazon du palais présidentiel d'El Mouradia. Depuis des semaines déjà, on phosphorait beaucoup dans les salles de rédaction et sur les plateaux des nouvelles télés privées pour annoncer ce déluge. On a fait mieux que cela de la part de certains écrivaillons politologues en appelant l'armée à intervenir pour donner un coup d'arrêt à ce qu'ils qualifient de «parodie électorale» qui, d'emblée, ne fait pas leur affaire ainsi que les accommodements avec leurs ambitions jusqu'ici inhibées. Un coup d'Etat militaire pour sauver la démocratie et protéger les libertés dans une République jusque-là exemplaire dans tout le Monde arabe. Cette nouvelle rengaine «Tout Sauf Bouteflika» (T S B) a fini lamentablement par se briser contre les récifs de la volonté populaire. On voulait faire de lui le symbole du passé, l'incarnation d'un système grabataire finissant comme si notre pays restait sur la planète, une république devenue un immense goulag qu'il va falloir libérer pour assurer le bonheur de ses quarante millions d'habitants. On poussait toute l'Algérie à sombrer dans la psychose. Une sorte d'auto-intoxication de la peur collective a contaminé le pays pendant que la classe politique et certaines élites y mettaient du leur avec cet espoir de voir s'instaurer le mirage d'une IIe République avec, au passage, une transition politique, née du délire, et cela plus de cinquante ans après l'Indépendance.A vrai dire, on est excédé par tant d'amateurisme, pour ne pas dire de mauvaise foi.Face à toutes ces théories complotistes, la vérité, la seule, celle du peuple, a fini par triompher.La réélection de Bouteflika n'est pas une victoire volée. Elle est simplement l'expression réelle et vraie de la volonté populaire. Démocrates, avez-vous dit'L'atout maître de sa réélection n'a pas de secret. Le bilan de ses trois précédents mandats lui a permis de décrocher le plus beau trophée de l'Histoire de la République algérienne en devenant du coup le président le plus populaire depuis l'Indépendance, avec au compteur quinze ans de pouvoir marqués par de brillantes réalisations et par un niveau de vie jamais atteint par les Algériens. C'est ce qui explique peut-être pourquoi cette majorité d'Algériens lui a renouvelé, avec faste, sa confiance et que ses hommes qui croyaient toujours en lui ont mené une campagne d'enfer pour qu'il reste à la tête du pays. Les enjeux demeurent encore énormes. Notre place dans le concert des nations doit être amplement méritée.Maintenant, il ne reste plus au président Bouteflika que de former un gouvernement de combat.




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