Algérie

Le jeu des trois erreurs



Sidi Saïd signe en décembre l'officielle tripartite avec Haddad et Ouyahia et lance le Partenariat Public-Privé, ouverture du capital des entreprises publiques au privé, afin d'éviter le mot « privatisation ». Il y a quelques jours, le président de la république en tripartite tout seul avec lui-même, ralentit les privatisations et gèle le PPP. Réaction de Sidi Saïd ' Il félicite le président après avoir soutenu ce même PPP, « privatisation soft » pour lui, cession graduelle du secteur public au profit du privé. Dans ce nouveau retournement de sa veste dodécaédrique à 12 faces qui intéresserait selon une source à l'UGTA de grands fabricants de vêtements, privés bien sûr, il y a une autre nouvelle : l'annonce faite dimanche sur l'ouverture du fret aérien et maritime au privé, mesure qui aurait du être faite il y a 30 ans. Mais c'est déjà ça, en attendant l'ouverture d'autres secteurs au privé sans pour autant fermer les entreprises publiques, qui se mettront à niveau comme l'a fait Mobilis à l'ouverture de la téléphonie. Ouyahia ' N'étant pas doué d'émotions, il avait déjà détruit le secteur public dans les années 90, donc pas de problèmes pour lui. Haddad ' Il doit être triste mais possède toujours sa station essence à Azeffoun, récupérant du carburant subventionné de Naftal pour le revendre avec un bénéfice, capitalisme des copains, entreprenariat du moindre risque.Et le Président ' Mauvais économiste, le bilan parlant pour lui, il reste néanmoins dans la générosité socialiste avec option endiguement des contestations. Les entreprises publiques vivront, quitte à ce que le contribuable les renfloue chaque année à coup de milliards. Le bon choix aurait été de placer de jeunes managers qui ont fait les écoles modernes de gestion pour changer ces vieux dirigeants d'entreprises qui passent de la SONAVERRE à l'ENACHAISE comme un wali passe de Tissemsilt à Illizi, souvent avec un bilan négatif. Le socialisme des copains. Comme le capitalisme des copains, aucun avenir non plus.


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