Algérie

Le Hezbollah reconnaît pour la première fois combattre en Irak



Le Hezbollah reconnaît pour la première fois combattre en Irak
Le puissant mouvement chiite lutte également contre les extrémistes sunnites de Daesh en Syrie... La rumeur courait depuis longtemps. En juillet 2014, des sources annonçaient même qu'un chef du mouvement était mort en Irak, sans confirmation. Lundi, le chef du Hezbollah a reconnu pour la prmeière fois que son puissant mouvement chiite, déjà engagé dans la guerre civile en Syrie, combattait également en Irak contre les djihadistes.«A ceux qui nous appellent à nous retirer de Syrie, je leur réponds : Allons tous ensemble en Syrie. Nous n'avons pas parlé de l'Irak auparavant mais nous avons une présence limitée depuis que ce pays traverse une phase sensible», a affirmé Hassan Nasrallah dans un discours retransmis sur grand écran à des supporters réunis dans la banlieue sud de Beyrouth. Répondant indirectement à l'ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri, qui avait appelé samedi lors du 10e anniversaire de l'assassinat de son père Rafic, le Hezbollah à se retirer de Syrie, Hassan Nasrallah a non seulement répondu par une fin de non-recevoir mais a lancé: «Allons ensemble (combattre) en Irak.» «Allons ensemble partout où nous pouvons combattre la menace qui vise notre nation (musulmane) et notre région (...) car nous devons faire face aux takfiri [extrémistes musulmans]», a-t-il martelé. L'Iran dément que Khamenei ait répondu à une lettre d'Obama L'Iran a démenti les informations du Wall Street Journal d'après lesquelles le guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, a répondu récemment à une lettre envoyée en octobre par Barack Obama, qui avait laissé penser qu'une certaine forme de coopération se mettait en place entre l'Irak et Washington dans la lutte contre l'Etat islamique. "Il n'y a pas eu de lettre du côté iranien", a assuré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, citée dimanche soir par l'agence de presse iranienne Irna. "Les affirmations du Wall Street Journal relèvent d'un jeu médiatique qui n'a rien de professionnel", a-t-elle ajouté. Le Wall Street Journal, qui citait un diplomate iranien, écrivait que la lettre d'Ali Khamenei était "respectueuse" mais restait évasive. Bien qu'ennemis depuis la révolution islamique de 1979, les Etats-Unis et l'Iran chiite ont l'un et l'autre intérêt à stopper la progression du groupe djihadiste sunnite Etat islamique (EI), qui menace la survie même de l'Etat irakien, lequel entretient d'étroites relations avec Téhéran.




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