Le mouvement chiite Hezbollah a conforté son emprise sur la scène politique libanaise, au lendemain des premières législatives en près d'une décennie dans le pays. Les estimations du parti chiite, quelques heures après le début du dépouillement, indiquent que le mouvement a raflé la mise quasiment partout où il était présent. Le scrutin a par ailleurs été marqué par un faible taux de participation (49,2%) ainsi que par l'émergence d'un mouvement de la société civile contestant les partis au pouvoir, qui devrait remporter deux sièges au parlement (128 sièges). Le partage du pouvoir au Liban entre les différentes communautés religieuses empêche la suprématie d'un seul parti ou d'une communauté au sein de l'hémicycle. Le grand perdant de ces législatives n'est autre que le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui a annoncé hier que son mouvement avait perdu un tiers de ses sièges au sein du Parlement, au lendemain des premières législatives organisées dans le pays en près d'une décennie. Le Courant du Futur disposera de 21 députés dans le nouvel hémicycle, a annoncé lors d'une conférence de presse M. Hariri, contre 33 sièges dans le Parlement sortant (sur 128 au total). "Nous avions parié sur un meilleur résultat et un bloc plus large", a-t-il reconnu. Il n'en demeure pas moins qu'il devrait rester Premier ministre, car ce poste est réservé à un sunnite dans la répartition du pouvoir au Liban.R. I./Agences
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Posté Le : 08/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.liberte-algerie.com