L’histoire est toujours là, en bon témoin, pour nous rappeler ce qu’est Tlemcen, ce qu’elle a représenté à travers le temps et surtout ce qu’elle a produit, légué et ajouté à
l’histoire du Monde !
Parmi le lègue immatériel de la ville, le langage envoûtant de la poésie prend une
place prédominante. Et, lorsque la poésie mêle son charme et sa beauté à la nature douce et raffinée de la femme tlemcenienne, cette union ne peut finir qu’en apothéose.
Il s’agit du Hawfi, ce chant citadin lié à la pratique de l’escarpolette où les femmes se balançaient en louant les vertus des merveilles extérieures qui les entouraient, mais
aussi des sensations inexplicables intérieures qu’elles éprouvaient.
Cependant, ce genre poétique reste conjugué au passé. Son présent est boiteux, son futur menacé. Quelles en sont les raisons? Comment mesurer l’écart socioculturel de l’agent féminin de l’époque et celui d’aujourd’hui? Doit-on moderniser et revisiter 13 Résumés des communications
le Hawfi? Enfin, le Hawfi est-il réellement un genre typiquement féminin et doit il le rester ?
A travers notre communication, nous voudrions réfléchir sur des perspectives de sauvegarde de ce patrimoine national de façon à l’harmoniser avec le monde moderne, sans lui faire perdre pour autant son essence.
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Posté Le : 07/03/2011
Posté par : poesiealgerie
Ecrit par : Dr Zyneb Senouci Bereksi - Département de Traduction-Université de Tlemcen
Source : Colloque International sur " La Poésie Féminine de Tlemcen" au cours de la manifestation de Tlemcen 2011, Capitale de la Culture Islamique