Algérie - Haras National Chaouchaoua	(Commune de Tiaret, Wilaya de Tiaret)

LE HARAS NATIONAL CHAOUCHAOUA L’implacable grandeur des chevaux barbe et pur-sang arabe



LE HARAS NATIONAL CHAOUCHAOUA L’implacable grandeur des chevaux barbe et pur-sang arabe

Dans ce contexte, on cite le hippisme, une coutume ancestrale, qui trouve une position singulière ainsi que la fabrication de sellerie, notamment celle de Sougueur, qui constitue l’une des plus importantes industries artisanales de la région. .

C’est déjà vers la fin du premier millénaire, sous la dynastie des Abbassides que les particularités du cheval pur-sang arabe, ainsi que sa consistance, étaient déjà évidentes. Sa résistance et sa frugalité sont dues à de longues périodes centenaires dans un environnement nomade en milieu antinomique. Il s’agit d’un animal réputé pour sa promptitude, sa ténacité et son courage.

Quand au cheval barbe, dit des pays Maghrébins, il est issu d’une race pure dont les étalons sont originaires de l’Afrique du Nord, c’est-à-dire de l’Algérie, Maroc, Tunisie et Libye. Obéissant et agreste, il est adapté, depuis des lustres, pour la chasse, l’exhibition, le travail et le combat. Compagnon classique des nomades, le cheval barbe, en plus des activités culturelles auxquelles il est associé, jouit de certaines caractéristiques qui le distinguent par sa conception dans de nombreuses activités sportives contemporaines comme l’apprentissage de l’équitation, l’endurance, le polo, les chevauchées équestres touristiques, le dressage, etc.… Si la wilaya de Tiaret s’est depuis toujours illustrée par sa vocation agropastorale, notamment par son importante production céréalière, elle se veut aussi le berceau de l’élevage équin auquel une reconnaissance inaltérable est consacrée. Une fierté qui se confirme par l’existence de la jumenterie, ce joyau du cheval, où le haras national ChaouChaoua, constitue une pépinière équine et un vecteur allégorique de générosité, dont l’ampleur est allée audelà des frontières. Créée en 1877 et installée sous l’escarcelle du ministre français de la Guerre avant de devenir patrimoine national en 1947 quand elle fut affiliée au ministère de l’Agriculture. Les Français s’octroyaient comme objectif de sa création une perspective de pouvoir produire un cheptel en mesure d’égaler la cavalerie de l’Emir Abdelkader qui comportait des chevaux, purs-sang arabe, jouissant d’une inéluctable endurance sur les terrains du combat. Cette qualité, conjuguée à leur virtuosité, est mondialement avérée. En furetant dans la fiche technique de la jumenterie, nous avons découvert que ses premiers étalons du pur-sang arabe, une race qui a toujours fait sa renommée, étaient originaires de la Syrie alors que ceux de la race barbe étaient issus de la production locale. Aujourd’hui, avec un effectif homogène, la jumenterie assure un rôle considérable dans le développement et la progression de cette espèce. « Sa présence effective sur l’échiquier des courses hippiques est remarquable à plus d’un titre dans la mesure où des centaines de chevaux sont propulsés dans ce circuit », nous affirmera un cadre du centre équestre qui maintiendra que près de 65% des recettes du Pari Mutuel Urbain (PMU) émanent des recettes sur les épreuves de chevaux arabes et plus de 90% de ces chevaux sont produits à Tiaret où tous les ingrédients sont de mise quant à la bonne conduite du cheptel. Dès lors, on note aussi, dans la feuille de route de cet édifice, le profit tiré par les éleveurs particuliers qui sollicitent ses services pour l’accouplement de leurs juments. Située à la sortie-Est du chef-lieu de la wilaya, la jumenterie de Tiaret, grâce à l’incontournable volonté de son personnel, s’efforce à conjuguer des efforts pour prémunir et protéger la nitescence de la race équine. « Mais, il n’est pas toujours aisé d’atteindre ses objectifs tant les moyens font défaut et dans la mesure où la jumenterie est laissée à elle-même sans pour autant faire objet d’une quelconque assistance », nous affirmera notre interlocuteur qui met en exergue l’autonomie qui couvre cette entité. En effet, si cette dernière subsiste toujours, c’est grâce à son exploitation agricole qui s’étend sur une superficie de 371 hectares en accusant un taux important du chiffre d’affaires. Ce dernier enchaînera que « environ soixante dix chevaux, dont 58% de purs-sang arabes et 42% de barbe, sont vendus annuellement aux enchères publiques à Tiaret, Oran et Zemmouri ». Nonobstant cela et illustrée par la production spécifique de ces deux races, la jumenterie de Tiaret fournit aussi un cheptel destiné à l’exportation, notamment des barbes, vers certains pays étrangers à l’instar de l’Allemagne, le Brésil et la France. Cependant , on ne peut parler du cheval, à Tiaret, sans évoquer l’artisanat et les traditions liées à cette espèce et qui font, aujourd’hui comme toujours, la richesse immortelle des armoiries culturelles exposées dans les réjouissances coutumières locales, fêtes et zerdas de la région, et autres manifestations officielles. Dans ce contexte, on cite le hippisme, une coutume ancestrale, qui trouve une position singulière ainsi que la fabrication de sellerie, notamment celle de Sougueur, qui constitue l’une des plus importantes industries artisanales de la région.




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