Algérie

Le Haras de ChaouChaoua de Tiaret, vente de chevaux arabes


Le Haras de ChaouChaoua de Tiaret, vente de chevaux arabes


L’élevage équin : une filière à promouvoir Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte le 03.07.13 La ferme dispose de 85 chevaux et des structures liées à l’activité dont une clinique vétérinaire dotée de tous les équipements nécessaires (salle de radiologie, bloc opératoire, salle de réveil et box de poulinage) et de deux hangars de 575 m2 chacun. En marge de sa longue visite à Tiaret, le docteur Rachid Benaïssa a effectué, jeudi, une halte à la ferme équestre «Haras El Mesk» appartenant à la famille Feghouli, connue de père en fils pour leur amour et leur attachement au cheval. Les Feghouli, notamment Ahmed, le patron du groupe GTF, et Hadj Benaouda, l’ex-champion d’Algérie, voudraient «promouvoir l’élevage équin» et «en faire un centre de rayonnement auprès des éleveurs, en collaboration avec l’Office national de développement de l’élevage équin et camelin (ONDEEC), le CNIAAG et la chambre d’agriculture», lit-on en substance dans le préambule d’une fiche technique présentée au membre du gouvernement et aux autorités locales. S’étendant sur une superficie de 18 hectares à la sortie est de la ville de Tiaret dans un magnifique site, de trois écuries pour juments, étalons, poulains et juments vides, la ferme dispose de 85 chevaux et des structures liées à l’activité dont une clinique vétérinaire dotée de tous les équipements nécessaires (salle de radiologie, bloc opératoire, salle de réveil et box de poulinage) et de deux hangars de 575 m2 chacun. Le haras dispose pour l’instant de 12 chevaux barbe, 5 arabes barbe, 44 chevaux arabes, 21 pur-sang et 3 poneys shetland. En extension à l’activité, monsieur Ahmed Feghouli parle de son vœu d’«acquérir de nouvelles parcelles de terres, la création de nouveaux postes de travail avec recrutement de 20 ouvriers ainsi que de la mise à niveau de l’encadrement pour la reproduction et chirurgie, calcul et contrôle des rationnements et formation d’entraîneurs, maréchal-ferrant, bourreliers-selliers et autres en rapport avec l’élevage équin». Coût de cet ambitieux et prometteur investissement : 150 millions de dinars. Nul doute qu’avec ce haras, le deuxième après celui public de la «jumenterie Chaou-Chaoua», l’élevage équin à Tiaret, berceau du cheval barbe, l’activité connaîtra un essor certain tant les adeptes ne manquent pas dans la région. L’investissement intervient à un moment où les producteurs-éleveurs de chevaux sont fourvoyés avec la société des courses et à un moment où l’ONDEEC reste empêtré dans ses relations avec la société des courses qui ne verse pas régulièrement une part des courses estimée à 9%. Fawzi Amellal (El Watan)

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