Le halal et les cerbères des cimetières !

Le système électoral américain est trop compliqué ! Heureusement que chez nous, c'est plus simple. Beaucoup plus simple. Ici...... tu votes ou tu ne votes pas, ils te dépouillent quand même !
Et voilà que nous entrons par la porte officielle, par la Sainte-Porte du Palais niché en haut, tout en haut de la colline, dans le domaine du «Halal». Il est tombé depuis longtemps le panneau ! Quel panneau ' Celui dont nous avions appelé à l'installation, il y a plus d'une trentaine d'années. Le panneau avertisseur. Le panneau qui dit aux personnes arrivées là et qui souhaiteraient aller plus avant, plus loin «Attention ! Vous vous aventurez en terre inconnue et dangereuse». Oui ! Il a dû tomber. Et personne depuis ne l'a ramassé pour le clouter à nouveau en haut du portail. Du coup, les cohortes s'engouffrent dans ce grand Disneyland du Halal-Pas-Halal, les yeux fermés. Sur les étals, plein de produits, dont le nouveau gadget de Monsieur Charfi : le scrutin halal ! Le truc, et ça, tous les managers de rayons en supermarchés pourront vous le confirmer, dès qu'un produit est dans le catalogue, va toi, ensuite, essayer de l'en enlever ! C'est dur ! Très dur ! L'opinion s'habitue vite à l'étiquetage «halal» élevé au rang sacré d'étalon officiel, de jauge labélisée et de norme admise par la République. Faut voir comme ça influence ! Quelques heures après cette sortie «halal» de Charfi, j'ai vu des mecs barbes-gandouras-claquettes, des gens ne faisant même pas partie de la famille du défunt moudjahid Bouregaâ interdire l'accès du cimetière et à l'inhumation du vieux combattant à Djilali Soufiane. «Pas halal comme présence» ont-ils décrété, ces nouveaux cerbères des tombes et des sépultures ! Un pas, encore un, a été franchi dans l'effondrement de la République. La seule dont nous disposons jusqu'à présent. Et dire que certains veulent nous en vendre une autre sur plans ! Yaw ! Yaaaaw !!! Libérez bark l'accès aux cimetières, ça sera déjà une performance ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.