Le groupe de contact réclame le départ d'El Gueddafi

Dans le communiqué final lu devant les journalistes par le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al Thani, le groupe estime que «le maintien du régime (du colonel) El Gueddafi menace tout règlement de la crise». Il «souligne la nécessité pour El Gueddafi de se démettre du pouvoir» afin de «permettre au peuple libyen de décider de son avenir». Le groupe de contact a décidé de mettre en place un mécanisme financier temporaire pour aider le Conseil national de transition, organe représentant les rebelles qui contrôlent l’est du pays.
Ce mécanisme servira à «doter le Conseil national de transition et la communauté internationale de moyens pour gérer les aides et répondre aux besoins urgents» des régions contrôlées par la rébellion, selon ce communiqué.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, avait proposé lors de la réunion de Doha la mise en place d’un «mécanisme financier régional» au profit des rebelles. Le communiqué a appelé à «un cessez-le-feu immédiat» en Libye et réclamé que les troupes du colonel El Gueddafi «se retirent de toutes les  villes où elles sont entrées par la force».   
Madrid envoie un diplomate à Benghazi pour parler avec les rebelles     
L’Espagne va envoyer un diplomate à Benghazi pour «renforcer le dialogue» avec les rebelles libyens du Conseil national de transition (CNT), a indiqué hier une source diplomatique espagnole. Ce diplomate, José Riera, actuellement ambassadeur en mission spéciale pour les affaires méditerranéennes, «doit partir dans environ deux semaines» pour Benghazi, selon cette source.     L’objectif est «de renforcer le dialogue avec le CNT», a-t-elle précisé.
La chef de la diplomatie espagnole, Trinidad Jimenez, devait donner hier après-midi
plus de détails sur la mission de ce diplomate, lors d’une   conférence de presse à Doha, où elle participe à une réunion du groupe de   contact sur la Libye.