L'attentat à la bombe qui a tué un policier égyptien vendredi soir au Caire a été revendiqué, samedi, par Adjnad Misr (Les soldats d'Egypte), organisation djihadiste nouvellement apparue.L'attentat à la bombe qui a tué un policier égyptien vendredi soir au Caire a été revendiqué, samedi, par Adjnad Misr (Les soldats d'Egypte), organisation djihadiste nouvellement apparue.Dans un communiqué diffusé sur un site internet islamiste, le groupe ajoute qu'il a surveillé un barrage de police établi sur une place de la capitale égyptienne avant de faire exploser la bombe. Adjnad Misr a révélé son existence en janvier, se fixant pour objectif les "éléments criminels" du gouvernement égyptien soutenu par l'armée qui a évincé l'été dernier le président islamiste Mohamed Morsi. Il a revendiqué depuis lors une demi-douzaine d'opérations, dont les explosions en série qui ont fait deux morts, dont un général de la police, le 2 avril dernier devant l'Université du Caire.Les spécialistes de l'Egypte s'attendent à ce que les attentats et autres actes de violence augmentent d'ici à l'élection présidentielle anticipée des 26 et 27 mai, qu'Abdel Fattah al Sissi, ancien chef d'état-major des forces armées et nouvel homme fort du pays, devrait remporter haut la main. Sissi, qui a officialisé sa candidature le 26 mars et a démissionné de ses fonctions militaires, est considéré par une partie de la population comme le dirigeant dont l'Egypte a besoin pour sortir de la crise politique et économique et relever les défis sécuritaires. Les partisans du camp islamiste le voient au contraire comme l'auteur d'un coup d'Etat contre Morsi qui a entraîné une violente répression contre les Frères musulmans et leurs sympathisants.Dans un communiqué diffusé sur un site internet islamiste, le groupe ajoute qu'il a surveillé un barrage de police établi sur une place de la capitale égyptienne avant de faire exploser la bombe. Adjnad Misr a révélé son existence en janvier, se fixant pour objectif les "éléments criminels" du gouvernement égyptien soutenu par l'armée qui a évincé l'été dernier le président islamiste Mohamed Morsi. Il a revendiqué depuis lors une demi-douzaine d'opérations, dont les explosions en série qui ont fait deux morts, dont un général de la police, le 2 avril dernier devant l'Université du Caire.Les spécialistes de l'Egypte s'attendent à ce que les attentats et autres actes de violence augmentent d'ici à l'élection présidentielle anticipée des 26 et 27 mai, qu'Abdel Fattah al Sissi, ancien chef d'état-major des forces armées et nouvel homme fort du pays, devrait remporter haut la main. Sissi, qui a officialisé sa candidature le 26 mars et a démissionné de ses fonctions militaires, est considéré par une partie de la population comme le dirigeant dont l'Egypte a besoin pour sortir de la crise politique et économique et relever les défis sécuritaires. Les partisans du camp islamiste le voient au contraire comme l'auteur d'un coup d'Etat contre Morsi qui a entraîné une violente répression contre les Frères musulmans et leurs sympathisants.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com